Ami/lecteur/pervers,
J’ai un aveu à te faire. Mais c’est pas vraiment un aveu si tant est que tu lises mon blog avec assiduité.
Je suis une looseuse professionnelle. C’est ma grosse tare qu’elle est gigantesque.
Mais je veux dire c’est limite un handicap. Je suis adulte et mon cévé c’est la Cour des Miracles. Jusqu’à hier, je croyais que j’avais un taff.
Où est-ce qu’on en était resté?
Ouais, j’avais passé avec un succès finalement très relatif l’entretien d’embauche avec Greta et sa pute de maman.
J’avais fait tout comme on me disait et les deux services de ce weekend s’étaient, selon moi, bien passés.
Limite j’étais contente.
Seulement voilà.
Hier, aux alentours de 15h52:
« Allô Vieux Félin, j’ai une mauvaise nouvelle. Finalement, je ne sens pas notre collaboration. Finalement, je ne vous prend pas. »
Pendant ce temps, j’hallucine.
« Pourquoi, quel est le problème? » Là, tu notes que je peux faire montre d’un sang-froid absolu même si dans ma tête y’a un flot d’insanités qui se déverse gentiment.
Elle commence à faire des phrases qui ne veulent rien dire et me demande de passer au restaurant pour récupérer ce qu‘elle me doit. Je dis que je suis pas seule (on est beaucoup à l’insulter, dans ma tête) et que je la rappellerai plus tard.
J’étais sur le fondement. C’était un peu « le » boulot que je ne pouvais pas ne pas obtenir. Trois ans et des brouettes à composer avec tout ce que le 20ème arrondissement compte en affamés. C’était du pipi de pucelle, l’histoire.
Quand je la rappelle, Greta commence à insinuer qu’elle ne me trouve pas pro, rapport à ce que j’écris mal et que dis donc, c’est pas pratique pour lire les commandes et que je fais pas de trait en bas du bon, là où on doit noter les boissons et qu’en plus j’ai volé trois canettes de Coca Zéro. Alors c’est pour dire.
(tousse, tousse)
A ce moment-là, j’ai un peu hurlé que fallait voir à pas se foutre de ma gueule. Fallait que j’ai les vraies raisons, je savais pas combien de temps j’allais pouvoir empêcher mon vrai poing de s’écraser sur sa vraie face de rat.
Elle a fini par avouer qu’en fait elle m’aime pas et que c’est pour ça qu’elle me vire comme une malpropre. Selon elle, j’ai un « gros » caractère. Ça m’en perce un deuxième cul, son épiphanie.
Après elle dit qu’elle me verrait bien commerciale. Elle insiste sur le fait que je devrais travailler seule et surtout pas en équipe. Je lui avoue, sur le ton de la confidence, qu’elle a loupé sa vocation qu’en fait elle devrait bosser dans un CIO et qu’en substance, je me méfie des femmes de 40 piges qui parlent de leur mère en les appelant « Maman » et particulièrement quand la « Maman » et la fille en question font une belle paire de salopes.
Donc, elle a le droit, hein, on est d’accord.
On ne me l’avait jamais fait, ce coup-là.
C’est là où réside tout le pathétique de ma non-carrière. J’ai pas de diplôme correct. Je vis dans une région où trouver un boulot digne de ce nom revient à entreprendre la quête du Graal armé d’un bic quatre couleurs. Le seul dur un tantinet épanouissant que j’obtiens, je le perd. Le seul que je sais vraiment faire me passe sous le nez pour délit de sale gueule.
Putain mais encore heureux que je suis bonne !
T’es bonne.
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Toi aussi.
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Oh noooooon, mon vieux Felin, ce monde est vraiment plein de sales petites ordures qui méritent même pas le nom de pute. Courage…
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J’ose espérer que c’est pour le mieux et qu’on va bientôt me proposer un boulot de superstar, genre ce serait un très gouleyant monsieur qui me le proposerait. Je suis pleine de culot.
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allez, hop, une ptite branlette et ça repart.
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Oui, ça tombe bien j’ai plein de nouveaux accessoires. En fait je devrais bosser dans un Sex Shop…
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T’es passé ou, ma Patate?
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c’est moi la patate, vieux patin?
pfff si tu savais… Vieux Félin est peut etre une looseuse professionnelle, mais moi je suis un looseuse des vacances (bon un peu aussi professionnelle mais là j’y pense pas, trop occupée que je suis à essayer de me depatouiller de ma loose vacationnelle).
et le pire c’est que je persiste.
j’ai foi (Genre)
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tout à fait !
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entre nous, c’est quoi le nom du resto ?
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Boh si tu sais où j’habite, tu trouves très facilement. Ouaille?
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Chère VieuxFélinquejaimebeaucoup,
tu sais, je pense qu’il y a quelque part un monde parallèle où tout est à sa Juste Place (genre une réalité où Mano Solo pète la forme, où je fais du 95D tout en n’ayant pas un gramme de cellulite, où Brice Hortefeux est un bidet etc…) et que, dans ce monde où tout est à sa Juste Place donc, toi tu es une auteure reconnue, riche et célèbre et moi, j’achète tous tes bouquins.
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Câââââââââlin.
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je reste persuadé que les bidets valent beaucoup mieux que ça.
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C’est pas faux. Disons que tout dépend du propriétaire du bidet. Non?
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Balais à chiottes, c’est bien.
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Oh oui!
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Fâââââyote
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?
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Laisse tomber…
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On peut pas faire confiance à une grognasse qui fait des crèpes avec sa mère…
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Surtout quand elle vote UMP.
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En ce jour départ à la mer, je te souhaite bon courage. Oui je suis une grosse connasse, en effet.
bisou
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J’avais déjà envie de te le dire sur C’est La Gêne.
CONNAAAAAAAAAAAAAAASSE!
Bonnes vacances.
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Ca ne te consolera pas…mais peut être que bosser avec elle aurait été une mine de désillusions encore plus graves….
Je sais, c’est nul comme tentative de consolation…
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Bah disons que dans l’optique toute conne de payer mes clopes et la nourrice des grumeaux pour ne citer que le plus important à mes yeux, je serai passée sur le côté désillusions.
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J’aurais essayé…
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Et cette attention t’honore, bichette.
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Je ne vois pas du tout ce que le Comité International Olympique aurait à gagner à ce que, je cite, une « femme de 40 piges qui parle de sa mère en l’appelant « Maman » » rejoigne le CIO, même avec le sponsoring de Coca Zero. Au-delà de cette réflexion particulièrement inutile, je me sens triste, comme bouleversé par une profonde injustice, alors que je ne te connais pas le moins du monde, et que je ne suis pas du genre à donner le bon dieu aux gens sans confession. Néanmoins, tu as volé des canettes de Coca-Cola Zéro. Ce n’est pas sans me rappeler un copain de classe qui s’était fait choper chez l’épicier chinois du coin (y avait des épiciers chinois à tous les coins où j’ai passé mon enfance) en train de voler deux Malabar. Son père lui en avait collé une à ne pas revenir, et ajouté : « t’aurais quand même pu te faire avoir pour mieux que deux chewing-gums. » Evidemment, (je le dis avant que tu ne crois que j’ai pas lu tout le texte), il y a aussi le délit de sale gueule qui s’ajoute au Coca-Cola Zéro (lequel produit, que si tu te laves avec t’as toujours une sale gueule soit dit en passant dans le coin, et dieu sait qu’il y avait des chinoiseries dans les coins de mon enfance). Je sais ce que c’est, mon premier boulot, je l’ai eu parce que j’étais de couleur (bleue), et que l’assistant du patron trouvait drôle d’engager un gars de couleur bleue alors que le patron était en vacances, et que lui-même le patron allait se faire muter ailleurs la semaine suivante. Je tiens à dire que mon patron d’alors appelait sa femme (notre collègue) « maman », ce qui nous fait bien des points communs. J’en étais où ? (ah oui ! je suis tonton depuis ce matin ! il a dix doigts aux mains, dix aux pieds, et une tête d’ogive)… Bon reprenons,inutile de sortir des poncifs du genre « c’est pas tous les jours facile » ou « ça va aller mieux », parce que déjà y a une chance que ce soit pas vrai, surtout les deux poncifs en même temps. Néanmoins, et oreilles en plus, sache qu’avec un bic 4 couleurs on peut trouver le Graal. Je pense même qu’un bic soit bien plus utile qu’un cheval. La qualité essentielle d’un looser professionnel (et j’en ai été un longtemps jusqu’à ce que je couche pour trouver mon boulot assez nul actuel) réside dans sa capacité à raconter son malheur, à le magnifier, tel Elephant Man qui lui a beaucoup souffert du délit de sale gueule. C’est là ce que le looser professionnel devient un perdant magnifique, l’exact contraire de Poulidor, celui dont la narration me donne envie de faire un commentaire de huit pages, juste parce que je jalouse sa prose. Ceci étant dit, adieu.
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je réponds immédiatement à mon propre commentaire pour signaler une coquille. A la 32ème page, il faut lire « et que lui-même l’assistant allait se faire muter ailleurs la semaine suivante. » et non « et que lui-même le patron allait se faire muter ailleurs la semaine suivante. » Ce rectificatif ne peut qu’améliorer la compréhension du lecteur qui n’aura certainement pas lu.
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J’ai dû lire le com trois fois pour être sûre de bien comprendre.
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Non mais que ça soit bien clair, je l’ai pas précisé parce que ça me semblait couler de source, je n’ai PAS volé 3 canettes de Coca. D’abord qui fait ça? Et comme le dit le père de ton copain qui s’est fait gaulé, si j’avais volé qqchose ç’aurait pas été du Coca, vois-tu…
Sinon, bah rien à dire, tu me confortes dans l’idée que j’ai un commentateur très drôle de plus.
ET rien que ça, ça me réchauffe un peu le coeur. Je déconne, c’est sympa mais ça ne me remonte le moral.
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Ah ! mais ça change tout, (d’autant que je me disais bien que le coca zéro ça pouvait pas couler de source), si tu n’as pas volé de coca zéro. (Et d’après Google, personne ne vole de coca zéro). C’est d’autant plus intéressant que d’un point de vue juridicotechnique, si une rupture de contrat a lieu en période d’essai avec pour motivation une élucubration voire diffamation, c’est, il me semble, illégal de la part de l’employeur (point de vue de l’esprit qui ne sert à rien, puisque de toutes façons c’était pas une vraie motivation franchement exprimée). Alors que te virer directement parce que ta gueule lui revient pas, ça c’est correct (correct dans le sens admis par notre administration). Du coup, faut que je réécrive tout mon commentaire. Adieu.
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Je sais pas ce que je préfère… ton côté diarrhée verbale ou ton Adieu à chaque fin de com. Mon coeur balance grave.
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C’est pas nouveau ca..la nature humaine est MAUVAISE,on vit la décadance d’un monde moderne! tu les emmmerde bien profond ces trou d’balle..tu mérites pas,selon moi,de te faire un sang d’encre pour des fourmis qui n’en valent pas la peine..et c’est ptet parceque t’es « » bonne « » qu’ils ton pas gardé..ces enculéssss…jalousie,jalousie,blabla ..bon en tout cas,je suis avec toi,courage!! sinon trouves toi un taf sur paris dans la restauration a mi temps,ya moyen de s’arranger pour les horaires,non?
bisous.
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Bosser à Paris, c’est un peu ce que je cherche mais pas pour de la restauration ni pour un mi-temps.
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Quand tu auras trouvé ta voie, que tu seras célèbre et reconnue, accessoirement financièrement tranquille et à l’abri du besoin pour un bout de temps, tu pourras dire « mais vous savez, j’en ai bavé pendant des années pour en arriver là! ». Et tu n’en auras que plus de mérite, on t’adulera et te vénèrera (si si, imagine comme ça doit être bon!!!)
M’enfin, en attendant, quelle connasse cette greluche!
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Bon alors, je suis restée bien en rade moi, mais ton boulot au téléphone, t’as tout laissé tombé? Même si ca ne semblait pas te plaire des masses (et je te comprends, car moi, ce n’est pas un truc qui me botterait) je croyais que tu continuais à mi-temps…En plus, ca rapportait pas mal, non??
Enfin, pas de chance pour ton nouveau boulot, les cons ne savent pas reconnaitre les vraies valeurs des gens… Bon courage pour la suite de tes recherches!
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J’ai le droit de faire chier un peu (pour mon 1er commentaire en plus) ? (en même temps faire chier c’est un peu ce que je sais faire de mieux)
Non, parce que « looseuse » ça n’existe pas, c’est « loseuse » avec un seul O… Si, si malgré toutes tes emmerdes, tu peux mettre qu’un O. Chouette, hein ?
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T’as raison, c’est chiant!
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J’avais prévenu.
En même temps, ce genre d’erreurs c’est comme oublier un « s » à la deuxième personne du singulier, ça m’irrite les yeux.
Et les yeux très fragiles.
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Maxxie, ce qui m’irrite les yeux, c’est exactement le genre de commentaire que tu as pondu. J’essaie dans la mesure du possible de ne pas faire de fautes. Parfois oups mon Dieu malheur y’en a une. Alors, qu’est-ce que ça t’apporte de relever une pauvre faute d’orthographe? Ca te fait ta journée?
Si mes textes t’irritent les yeux, tu te gênes surtout pas, tu prends ta misère et ton über-bonne-orthographe pis tu traces ta route, d’ac?
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Em même temps, c’est pas vraiment une faute cette histoire d’o(o).
C’est en effet « loser » (to loose) en anglais. Et en français, 2 néologismes semblent en dériver: loseur et looseux (plutôt québécois comme terme).
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Aarrghh !!
Je n’ai rien écrit … j’ai juste fait montre de mon inculture et de ma méprise entre lose (perdre) et loose (dénouer).
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t’fason onsen fou l’aurthografe c la ssiensse dé zimbéssils.
Merde à la fin!
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Ce qui est sur c’est que t’as un feeling de fou.
Ce billet se prête parfaitement à une leçon d’orthographe.
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prends une visseuse, une plaque dorée, et hop, tu fais psy-chose. ou coach en masturbation.
je vois dans le marc de coca zéro, ton avenir est dans l’aide humanitaire, je n’en démords pas.
sinon oui je te lis toujours, et oui j’allaite encore. on se refait pas.
en parlant nichon tiens: j’ai une copine vendeuse dans un sex shop, elle dit que c’est très réjouissant mais elle a du se refaire les nibards pour avoir le taf et un an après ça lui fait encore bobo quand elle soulève un carton de godes xxl pour un smic horaire. donc bon, bof, quoi.
ceci dit (c’est alors qu’elle vit la lumière didiou) ayé ça me vient tu pourrais allègrement satisfaire à ton envie de te masturber sauvagement des heures durant tout en gagnant des pépettes pour payer la nounou et sans subir les affres du travail en équipe (et en contribuant au bien de l’humanité)en devenant animatrice de réunions tuppergode!
la vlà l’idée!
(commence par fourguer un truc vibrant à ta belle mère pour son périple dans la mangrove…)
j’aurais fait une super carrière dans un cio moi. nan?
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C’est difficile de laisser un petit mot ici sans être maladroit. Je n’ai pas fait après l’avoir lu.
J’étais juste en colère.
N’ayant plus une once de sérotonine dans la tronche, étant passablement fatigué et finalement peu inspiré, je renonce à écrire un truc utile (?).
En colère donc, contre cette légion d’enculés qui pourrissent la vie des gens biens, qui en font même le seul objectif de leur existence de merde.
Nous qui te lisons savons, bien entendu, qu’il y’a une injustice terrible à ce que tu subisses ce genre de choses. Que tu sois confrontée à tant de médiocrité, à tant de bassesse. Et en même temps nous qui te lisons savons que c’est malheureusement d’une grande banalité: le talent n’est presque jamais récompensé.
Ces histoires de diplômes me rendent malade: je suis chaque jour confronté à des individus au cursus enflé / au regard vide. J’affronte leur bêtise crasse, au prétexte qu’ils aient été de gentils polars. Et je subis l’absence de tous les autres, ceux qui ont maraudé en marge de l’école, mais qui n’en ont pas pour autant oublier de se construire.
J’aimerais que ça s’arrange, j’aimerais que tu sois rémunérée pour nous parler de ta famille, de tes godes et de la vie des gens, j’aimerais, sincèrement.
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Honnêtement, je ne sais pas quoi répondre à part merci.
Ah et Love sur ton corps aussi.
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les dialogue de ce forum me rappel du tarantino.
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