J’attends qu’on me sauve. Je m’accroche à l’espoir que ça va arriver un jour. Un jour, quelqu’un viendra et aura la solution de tout: m’expliquera comment fonctionnent les gens, comment marche le monde et de quelle façon vivre.
Quand je regarde le monde il me fait peur. Je ne le comprends pas, ou ce que j’en vois ne me convient pas. Comme les choses contre lesquelles on ne peut rien. L’impuissance. Et l’immuable. La violence des gens quand ils se montrent étanches. Je suis perméable, tout m’atteint.
Tu es perméable aussi, tout t’atteint mais pour une raison que je ne connais pas, que personne ne m’a apprise, que je n’ai pas encore trouvé toute seule, tu arrives à regarder ailleurs. Ce constat me saute à la gueule chaque matin:
Je vois la plupart des gens comme des moulins à vent avec des œillères. Mais au moins avancent-t-ils, moi j’attends. Et je regarde la vie passer. Ce n’est sans doute pas la solution. J’attends des réponses, je veux des putain de réponses.
Quel cynisme nous accompagne désormais. Un cynisme avec un prix et une étiquette et un anti-vol, on nous vend des solutions en soldes. Quand j’achète quelque chose, je crois acheter une solution. J’achète dans l’espoir de sauver ma peau. Je bouffe du sucre pour faire passer la pilule.
Les petites pilules-solutions remboursées font fureur. J’en consomme régulièrement sinon je ne peux tout simplement pas supporter le monde dans lequel je vis. Je crains la folie sans ces pilules. Je ne crains pas de me montrer vulnérable, sinon personne ne va me sauver.
Etre sage, ça a pourtant l’air chiant. Éviter le danger aussi. Je veux me sentir vivante, éprouver et me cogner partout. Le problème est que je n’arrive à tirer aucune conclusion, aucune leçon de mes expériences. Alors, je les refais, dans l’espoir que quelqu’un vienne me sauver.
Je voudrais pouvoir me protéger comme les autres qui n’ont pas besoin d’être sauvés. Je voudrais pouvoir me suffire mais je suis éparpillée. Je voudrais être plus forte et comprendre comment faire pour se ménager une vie valeureuse. Une vie qui ne soit pas pleine de regrets et de frustrations.
Les regrets, je les crains. Je fais tout de travers pour les éviter. Je les contourne quitte à me faire très mal, parce que l’impuissance m’insupporte, je fais toujours tout ce que je peux. Si je passais à côté je ne me pardonnerai pas.
Alors j’observe les gens et j’essaie d’apprendre ce que je peux, c’est-à-dire rien qui ne puisse m’apporter les réponses. Rien qui ne fasse échos. Rien qui ne me satisfasse. J’attends qu’on me sauve ou de me sauver toute seule.
Quand ça arrivera, j’aurai enfin les mots à mettre sur les émotions.
Ce qui est curieux, et déconcertant, et triste, c’est que, si on lit les blogs, on est tous les uns à côté des autres, tous seuls, tous isolés, tous malheureux dans nos cases… On est comme des cris de Münch les uns à côté des autres, on souffre tous des autres, on souffre à côté des autres, mais on est happé dans la peine et sourds, et aveugles, et malheureux. Est-ce que c’est la mondialisation ? L’urbanisation ? L’individualisme ? Je ne sais pas. Beau billet, en tout cas.
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Mon expérience me laisse penser qu’il est extrêmement difficile d’apprendre quand on souffre. Quand on souffre on est égoïste, fermé aux autres, recroquevillé en boule façon hérisson. Ce n’est que quand on va mieux qu’on peut apprendre de ses erreurs passées, s’ouvrir aux autres et transformer nos merdes en expériences et doses d’empathie supplémentaires. Mais faut aller mieux…
Et c’est logique car quand on souffre, l’urgence est de supporter, de tenir bon. On n’a pas d’énergie pour en plus devenir quelqu’un de bien. Et là ou je me retrouve dans l’histoire, c’est qu’on a toujours besoin d’aide. Pas forcément quelqu’un qui va sauver, mais quelqu’un qui va dire le bon truc, faire le bon geste, que soi même on ne sait pas ce que c’est mais qui va enclencher le processus pour se sentir un peu mieux. Le truc, c’est que c’est long. Ca prend des années.
Et puis, écrire dans ce cas là, dessiner dans le mien, histoire de tenir.
Moi aussi je trouve que c’est un beau billet. Bizouille VF
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je crois que c’est juste l’humanité qui est ainsi depuis la nuit des temps… le phénomène est amplifié dans une société ( tout au moins chez nous) qui est en paix depuis longtemps mais qui est désormais basée sur la consommation, le profit, la course au fric, la concurrence, l’individualisme, tout ce qui fait que les gens n’ont plus qu’à se marcher dessus s’ils veulent réussir et comme réussir, c’est être heureux, n’est-ce pas, avoir de l’argent, partir en voyage, posséder une grosse bagnole, une grosse maison, une grosse montre, vite, vite, on finit par confondre… dans les pays en guerre, la population n’a pas le temps de se retourner sur son nombril car le but premier est de survivre au jour le jour… ne se pose pas la question de sauver sa conscience, son mal-être, mais de sauver sa peau avant tout. je ne fais évidemment pas l’apologie de la guerre, au contraire, c’est encore pire de ne pas savoir si on va encore être vivant le lendemain ou si on va avoir à manger pour ses enfants…
ce que je veux dire, c’est que parfois apparait le vide dans un tourbillon où nous sommes entrainés plus ou moins de bon gré et que ce qui est sensé remplir nos vies occidentales, ne nous remplit pas, nous, êtres humains sensibles avec encore une part d’âme saine… et ô combien je ressens tout cela avec une force parfois douloureuse, avec impuissance aussi! pour contrer cette espèce de malédiction, je m’efforce chaque jour de faire ce qui me ressemble le plus et que j’aime. c’est un luxe que je peux me permettre aujourd’hui et qui m’a manqué pendant 2 décennies, celles de ma jeunesse d’adulte… et je dois dire que par période, comme j’ai la chance de travailler chez moi, je fuis les relations humaines en dehors de mes plus proches, pour me décontaminer de la bêtise et de la vulgarité. merci en tout cas de ce partage…
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Il est touchant ton billet vieux matou, on a envie de te dire qu’on t’aime, et on a envie que tu t’aimes, un peu, aussi. Parce que tu le mérites.
Être conscient de sa réalité, de son moi profond, ça fait souvent mal, très mal. Je parle en connaissance de cause. Mais pourquoi s’évertuer à vouloir en changer? La solution, c’est peut être de s’accepter tel qu’on est, tel qu’on supporte le réel, le monde, les gens, la vie.
Parce que foncièrement, celle qui fait des crises et des colères, celle qui se cogne, celle qui a du mal à vivre le quotidien, celle qui lutte pour voir les sales gueules des autres et leurs petites vies minables, celle qui a peur, bah c’est toi. Et ça, tu peux pas lutter, tu ne peux qu’accepter ce que t’es, avec ou sans pilule qui met un voile rose devant les yeux (je faisais la même chose avec une consommation effrénée d’herbe bleue), mais plutôt sans, c’est mieux.
On change certes, on progresse, on avance, mais le premier pas c’est de s’aimer, parce qu’on change pas ce qu’on est foncièrement. Ou alors à coups de médocs qui assommeraient un cheval de trait, et qui te feront joliment terminer en Hp pour que tu t’y encroutes comme un gros légume, la bave au lèvres et les idées pas bien claires.
S’accepter, c’est s’aider. C’est seulement comme ça que tu vas te sauver, vieux chat. Aime toi… et le ciel t’aidera.
Après je dis ça, ça n’engage que moi. Des bises.
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Moi aussi je veux être sauvé par une blonde aux gros seins.
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Elle n’est pas blonde, pour les seins on voit pas bien. Par contre elle peut te sauver si tu y tiens :http://www.dailymotion.com/video/xkbq3s_les-mauvaises-musiques_webcam
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Méga-laule.
Je l’adore … elle me donne des envies à base de sodomies brutales sur fond de Napalm Death.
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moi j’appelle ça aussi le syndrome de l’éponge… tu veux que je te presse?
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Bonjour Gros matou, je découvre ton blog, j’aime beaucoup!! J’ai tilté sur la photo dans la photo du mec dans la salle d’attente (super image au passage!!). Dans le cadre on dirait freud, le mec on dirait qu’il s’apprête à plonger dans son inconscient et que j’ai comme l’impression que la réponse est dans la question non? Bon j’arrête la psychologie de comptoir ;)
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« J’attends qu’on me sauve ».
Arrête les pilules et n’attends plus.
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Déjà 8 réponses a tes angoissantes questions. Bien sur ce ne sont pas des solutions. Les solutions c’est pour des problèmes. Les solutions toutes faites c’est pour les les gens avec des problèmes tout fait. Nous n’avons pas (et toi non plus) de problèmes insurmontable ou grave. Nous ne mourrons pas de faim (même les pauvres), nous nous occupons en travaillant ou en cherchant du travail. Nos cause de mortalité sont celles de gens sans problèmes (cancer, maladies cardio-vasculaires, accident a la con, ennuie). Nous sommes oisifs.
Bien sur la crise est la, « pis ya le temps qui se détracte », Sarko on lui mettrer bien un bon coup de pompe dans les couille (changez Sarko par Hollande si ça vous chante). Mais tout bien pesé, je ne donnerai pas ma place a un somalien, ou a une pute pakistanaise. On rêve sa vie en Prince ou en artiste, on voudrais ce réincarné en pharaon ou en aventurier qui découvre des contrées inexplorées. C’est bien les rêves mais on oublie trop souvent qu’il y a de grande chance que l’on se réincarnerai en peine-cul qui crève la dalle (mais plus surement en ver de terre)….
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j’aime ce commentaire qui se rapproche du mien par l’esprit mais qui va plus loin dans le détail! et qui fait sourire…
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Allez, un peu de polémique…
Merci pour la leçon mais je ne suis pas d’accord.
Moi, les gens qui pensent qu’on n’a pas de raison de souffrir parce qu’on vit en occident et qu’on ne fait pas la manche, ça m’emmerde. Ton message, il donne l’impression que ne pas rencontrer de risque vital ne donne pas le droit de se plaindre. Il donne l’impression que tu distribue des « bons pour avoir mal ». « Toi, tu es pauvre et tu te prostitues donc tu as le droit de te trouver des problèmes. »
Il n’y a pas une souffrance qui vale moins qu’une autre.
Mon voisin vote Hollande, aime bien l’argent, il a une bien jolie petite maison, une bonne place dans une sale petite entreprise qui fait du profit. Je ne l’aime pas. Pourtant, sa souffrance de voir sa femme d’à peine 50 ans malade mourir à petit feu, ne plus pouvoir se déplacer seule, ne plus pouvoir se laver, ne plus pouvoir profiter de rien, elle me touche autant que celle d’un Somalien, autant que celle de Vieux Félin.
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Pareil. C’est Victor Hugo qui disait que « l’Homme ne se nourrit pas que de pain. » On ne peut pas se contenter de ce qui fait juste « la survie ». La survie n’est pas une vie. Une vie a besoin de sens, d’affectif, d’équilibre.
Si quelqu’un a été trop cassé, il peut avoir toutes les richesses du monde, il ne sera pas heureux tant qu’il n’aura pas réparé ce qui va mal en soi. Il ne s’agit pas QUE de rêve. il s’agit de raison de vivre qui soit un peu plus relevée que le pur instinct de survie.
Sans cette aspiration, pas « d’aventurier qui découvre des contrées inexplorées », pas d’artistes. Ta vision est sommes toute très étriquées et un brin méprisante envers les rêveurs alors que les rêveurs sont précisément ceux qui aspirent à changer le monde en mieux. Et certains, particulièrement géniaux, y parviennent.
Donc voilà. le « ya pire ailleurs », c’est bien pour relativiser, mais ça ne doit pas servir à enfoncer ceux qui vont mal. La culpabilité d’aller mal est déjà là. Inutile de la nourrir.
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Pour faire un bon film a l’américaine, la recette et simple : Ils sont beau, ils sont intelligents, ils sont riches et ils ont un PROBLÈME. Vérifies ça marche a tout les coups (90%). Ben la c’est pareil…
Bien sur on a le droit d’être triste. Je pleure a l’enterrement de mon oncle mort d’un cancer. Je peux avoir de l’empathie pour ce père qui viens emmener sa fille de 11 ans a l’hôpital pour qu’elle subisse sa 3eme chimio. Mais bon, la il ne s’agit pas de cela. Il s’agit pour beaucoup de narcissisme (et c’est ce qui en fait sont charme car son nombril et bien marrant a contempler).
Pour finir je ne veux pas donner de leçon mais simplement mon point de vue. J’avoue simplement avoir la vue basse par moment.
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non tu as mal compris. je ne minimalise rien. moi aussi je souffre même si je ne manque de rien du minimum vital. un toit, de la bouffe et la santé qui va bien. je relativise et c’est tout. l’âme cassée, on l’a tous à un moment donné, plus ou moins fort. on a tous des gens qui meurent autour de nous, des gens malades, des gens pauvres, des gens qui nous font du mal et je ne sais quoi encore. je ne méprise rien, ni personne. ce que j’ai fait de mieux dans ma vie était de rêver et d’être artiste en dehors d’élever ma fille. ce n’est pas en voyant plus malheureux que soi qu’on apprend à être heureux. mais plutôt en regardant ce qu’on a au lieu de ce qu’on n’a pas et faire en sorte d’aller plus loin encore. voilà. je sais, il y a des jours où on a juste envie de se terrer dans un trou. et personne pour nous sauver. il n’y a plus que soi. c’est la preuve qu’on est vivant et qu’on peut encore agir…
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Tiens moi aussi, j’ai bien envie de rentrer dans la polémique. Je rejoins Olympe et j’ajouterai même que ce genre d’idée du « y a toujours plus malheureux que nous, ma bonne dame » c’est un truc tiède et qui sent pas bon. A mon sens, c’est justement les oeillères des gens dont parle VF dans son billet. Franchement, c’est ça la vie ? se contenter de ce qu’on a, parce que c’est pire ailleurs ? ne pas se poser de question, ne pas chercher de sens à nos vies, ne pas espérer tout simplement en faire quelque chose ? Et j’ai bien lu ? NE PLUS REVER ?!?!
Tout ça me fait penser à cette chanson (le second degré en moins, évidemment) :
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« Mais pourquoi tu manges pas ? Tu sais qu’il y a des petits Africains qui meurent de faim ?!? »
RIP Nounou
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J’ai la vague impression de poster mes réponses au mauvaise endroit. Bref vous ferai le tri bande de feignasse.
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Hola mon pov’ mossieur. Il ne s’agit pas de s’arrêter de rêvé, ou de changer. Mais parfois d’avoir un peu de contentement (ce dire que ce que l’on a n’ai pas si mal) n’ai pas un crime. C’est comme si, quand tu voyages, tu te concentre sur tes pas. Ben moi parfois je m’arrête pour contempler d’où je viens, ou je vais. Et en plus je m’offre le luxe de tourner a gauche pour aller voir ce qu’il y a la bas. Cela me fais penser a cette dame qui trouve qui devant le Parthénon braille a son mari que « ça ressemble a la Madeleine ! ». Elle a beau avoir fait 3000 bornes, elle n’est pas sortie de chez elle.
Enfin il faut que je t’avoue quelque chose : La vie (et donc ta vie ou la mienne) n’a pas de sens. La vie n’est pas dur ou facile ou…. molle (« pour moi la vie est tres molle en ce moment ») ou turquoise (« cette femme était une grande femme; elle a eu une vie turquoise ») et c’est dommage. Mais la vie est un concept, une idée, un truc auquel on projette nos fantasmes, désillusions ou je ne sait quelles pensées. Non vraiment nos vies n’ont pas plus de sens que celle du ver de terre sus-dit mentionné.
Mais ce n’est pas grave. On peut quand même passer un moment agréable en musique par exemple. en dansant en rêvant, riant, en fumant, voir en déprimant (en tout cas ça passe le temps).
Allez ! un petite chanson sans le moindre gramme de gravité :
PS : veillez m’excuser pour mon orthographe grandement influencer par ma dyslexie maousse
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Parce que tu en sors ? Tu es en train d’expliquer ceci « mais moi je vais bien. j’ai des problèmes mais je vais bien parce que moi madame, je ne m’arrêtes pas sur des petits problèmes alors que le monde va plus mal… »
Sauf que… Non.
Non parce que tu n’es pas VF, tu n’as ni son vécu, ni son enfance, tu ne t’es pas construit de la même manière. Ce qui fonctionne pour toi (et tant mieux pour toi si ça fonctionn, hein. Moi je suis contente pour toi) ne fonctionne QUE pour toi. Ton histoire, la génétique, le hasard, en sommes, a peut être voulu que tu sois suffisamment solide pour ça.
C’est heureux que tu ne sois pas du coté de ceux dont le vague à l’âme est devenu insurmontable. Car tu aurais reçu ce genre d’opinion dans la gueule régulièrement
(elle n’a rien de très originale, ton opinion). Et tu saurais à quel point elle ne sert à rien à part alimenter la culpabilité qui enfonce un peu plus.
Et si tu as la naïveté de penser que ta façon d’apréhender la vie, son sens, et la façon d’accéder au bonheur (ou juste d’éviter d’être malheureux) est la seule qui vaille, alors je suis désolée de t’apprendre que tu ressembles bigrement à cette femme qui comparait le Parthénon à la Madeleine, bien plus que ceux dont tu te gausses avec un manque d’empathie évident.
Tu voudrais que l’être humain soit totalement rationnel et taillé d’une pièce. mais voilà, ce n’est pas le cas et… heureusement.
Heureusement parce que même si la plupart d’entre nous en souffre, l’autre revers de cette médaille amère, c’est quand même l’art, l’aspiration au progrès, l’utopie qui pousse à aller un peu plus loin que ce que le quidam rationnel dans ton genre possible.
Avec une logique comme la tienne, on en serait encore à se contenter des grottes et du feu de camp. Mais on a eu envie d’autre chose… heureusement pour l’humanité, elle rêve.
Sinon, ça va encore pour l’ortho ^^.
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J’hésite entre plusieurs réponse. :
– Ouais
Fin brutal d’une conversation qui tourne a de la rhétorique à la con. Signifiant un match nul
– Ouais, ouais
Un peu « j’en parlerai a mon cheval » un peu condescendant
– Vous avez raison, je ne suis qu’une merde. Je vous en supplie, sauvez moi.
D’un ironie un peu grotesque.
-Une réponse superbe, pleine d’humour et de justesse, qui vous trouerai le cul, et vous lasserai pantois. Réponse a la VF et que donc seule VF peut écrire.
Devant tant d’alternative, il ne me reste plus qu’a FMG
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moi j’aime bien quand tu l’ouvres ta gueule et j’aime aussi ta dyslexie… ^^…
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oui tu as mal lu. très très mal. mais c’est pas grave, ça arrive. je ne vais pas me répéter, j’ai déjà répondu à l’étage au-dessus. on ne peut pas tous être d’accord de toute façon sur nos manières d’envisager le moins mal possible la vie. qui a parlé de ne plus rêver??? surtout pas moi. j’en mourrais! qui a parlé de ne pas chercher un sens à la vie???????? quant à la tiédeur de mes propos, je te laisse avec la froideur de ton incompréhension. à plus tard peut-être, en sachant que tout ça, ça n’est que du blabla, auquel je participe bien volontiers tant que je n’oublie pas d’agir.
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en même temps, après lecture de tous les commentaires, je pense que ta réponse concernait aussi NattaN, qui, cela dit en passant, possède de l’humour et de l’humanité et fut ainsi mal interprèté. mais comme je l’ai reçue à titre perso sur mon email (ta réponse), je ne retire pas ce que j’ai dit.
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Avec la chance que j’ai je me réincarnerai en grobat de musicien brésilien de sa maman.
mais je m’en fout, je crois en rien et surtout pas dans cette salope de réincarnation.
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J’ai le complexe de Miami, j’aimerai bien porter un short toute l’année ;)
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j’aime l’article et les photos et les commentaires qui vont avec… j’aime ce blog que je visite pour la seconde fois au milieu de tous les autres que j’ai visités, depuis 2 semaines que je suis basée aussi sur worldpress… merci d’exister malgré les jours difficiles.
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Il y a un gouffre entre nos attentes et ce qui concrètement nous est offert.
On peut cracher sur une société qui nous esclavagise au nom de la réussite.
Mais le fait est la, on anticipe d’emblée l’échec et ses répercutions avant même de réellement entreprendre quoi que ce soit.
La peur de l’échec, les regrets, les remords, sont autant de hantises qui nous enlisent dans une existence pleine de frustrations.
On en devient léthargique avec chaque jour au réveil la sensation de subir sa vie.
Je dis nous en pensant moi , je me reconnais pleinement dans ce billet VF.
Le jour ou tu auras découvert ne serait ce un semblant de solution; partage la.
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« Je ne crains pas de me montrer vulnérable, sinon personne ne va me sauver. »
Idem et je culpabilise tout le temps pour ça, pour tout. La culpabilité, mon Voldemort. Il faut que je lui bute la gueule pour vivre.
qui te sauvera? Quand on est comme ça, on attends beaucoup des autres mais on se montre toujours ravi du moindre petit effort personnel donc TOI.(parce que cela te rendra plus heureuse)
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C’est marrant, j’ai tout de suite pensé à toi Kate, en lisant ce billet… Mais bon, ce sauver soi même et être heureux c’est un putain de programme ambitieux quand même ! Enfin loin de moi l’idée de te décourager hein :)
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Hey Sam, c’est marrant, j’ai aussi pensé (très fort) à moi en le lisant…D’où mon premier commentaire sur ce blog génial mais effrayant.
Oui me sauver, être heureuse, c’est ambitieux mais j’ai du temps libre là…
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Nan mais c’est sûr que si t’as rien de mieux à faire que d’être heureuse, alors je comprends…. ça multiplie tes chances :)
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On reproche à la société industrielle de nous vendre du rêve mais c’est bien ces aspirations « sur-réelles » qui causent notre malheur. Quoi qu’on fasse et qui qu’on soit si il nous reste un embryon de rêve, on ne peut que se dire qu’on est de la merde. Le seul vrai et impossible salut serait de pouvoir accepter pleinement la nullité de notre condition, nos failles, notre insignifiance, notre ego enflé, et qui sait, peut être même de s’en réjouir.
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» La violence des gens quand ils se montrent étanches. Je suis perméable, tout m’atteint. »
La phrase de la journée qui me parle le plus. Sauf que ce n’est pas d’être sauvée dont j’aurais besoin, mais que les Autres soient un peu plus humains. Et pas seulement derrière leurs écrans. Je me sentirais moins obligée d’avoir envie de leur foncer dedans pour leur secouer le bananier obtenir une réaction qui ne soit pas maquillée par un quelconque effet sociétal. S’il en existe.
Et sinon je ne suis pas pour le couplet du « il y a pire ailleurs ». On trouve toujours pire, ailleurs. Sauf qu’on est là, et pas ailleurs justement. C’est en regardant ailleurs qu’on apprend a fermer les yeux. Sur les trucs incongrus obsolètes dépassés stupides archaïques et tutti quanti. Et qu’on devient étanche. Je ne voudrais pas être étanche. Et moi aussi je voudrais me cogner et fort et sentir sentir sentir. Ce n’est pas grave d’être perméable.
Je pense même que c’est pour ça que tu (si je puis me permettre) écris.
Moilà. Je voulais répondre pour une fois.
J’aime pas dire merci pour les textes comme ça, parce qu’ils ne sont pas écrits de gaîté de coeur, plutôt avec un coeur agité, mais c’était un joli texte Madame Félin.
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Pour toi: http://view.photos-animaux.com/photos,image,5:716::570130;65.html
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T’auras jamais de meilleurs mots sur les émotions. Tes mots, là, ils s’insinuent jusqu’au fond de nos viscères, jusqu’à réveiller le plus endormi de nos neurones. Tes mots ils rendent palpables les émotions, et je sais plus si c’est la mienne ou la tienne d’émotion, mais putain ce qui est sur, c’est que j’suis émue. Alors je sais pas si nos commentaires pourront jamais t’apporter des solutions (c’est même carrément sur que non) mais moi j’ai envie de m’asseoir à coté de toi et de rester là un peu, à regarder le monde. Et si j’osais, j’te prendrais même la main, et on aurait l’illusion de ne pas être seules, de ne pas être vides.
Et te lire, moi ca me fait cet effet là. La réponse, le sauvetage, je sais pas si ça viendra, mais les mots, les mots, ils sont déjà là.
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Un jour, j’ai emprunté cette phrase à Jean-Patrick Manchette pour parler de moi : « Il y a chez lui une euphorie tendue qui menace à chaque instant de se changer en colère ou bien en une espèce de mélancolie vaguement tchékhovienne et principalement amère qui n’est pas un sentiment très valeureux ni intéressant. »
Cette phrase je te la prête…. dans l’attente que tu puisses justement t’en dégager.
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Tiens l’autre soir je faisais lire quelques uns de tes articles à « Ma Pute ». Il faut savoir que Ma Pute vit sur un petit nuage de bonheur absolu :
Hugo : Alors de la balle ?
MP : Attends, je n’ai pas fini… Je ne comprends rien
Hugo: Putain j’ai déjà lu 10 fois, tu bloques sur le style …
MP : Ouais j’ai du mal et puis de toute façon je m’en branle de ton truc…
Hugo : Bah merde tu trouves pas ça drôle ? T’es pas dans l’ambiance c’est tout…
MP : Hormis le passage ou elle veut chier sur la tombe de sa belle mère, je m’en fou…
Hugo : Touches pas à maman bordel…
MP : Allez je coupe la poire en deux : je laisse ta connasse de mère tranquille par contre je souhaite de tout mon cœur de fille que ta pute de sœur crève dans son vomi (rires diaboliques)
Hugo : VF commence à te faire de l’effet, on va pouvoir envisager la sodomie…
MP : Même pas tu chatouilles mon trou de balle
Hugo : C’est vrai que c’est un poil dégueulasse…
MP : Je vais me rincer la gueule à l’eau de javelle pour oublier tout ça…
Pendant ce temps sur BFM :
En bref, les premières images d’une femme qui s’est immolée par le feu… Viol collectif sur une mineure de 8 ans par deux enfants de 10 ans déjà connus pour des faites similaires sur canidés… 32 coups de couteaux pour une cigarette : le buraliste a succombé à ses blessures…
Hugo : Tiens je me materais bien « cannibal holocaust » ce soir
MP : Je vais coucher connard de déprimé…
Finalement je crois qu’il n’y a pas de solution miracle, c’est la grosse merde partout, pire ou pas on s’en branle chacun gère son foutoir comme il peut… Il existe bien des combines : pilules, alcool, drogue, psy, ta pute…Je crois qu’ il faut juste faire gaffe de pas déraper sur les quantités ( inconsciemment ou volontairement) sous peine de finir dans une concession à 6.000 euros…(il existe des trucs moins chers mais j’aime le luxe)
Deux mots pour conclure : relativiser, abstraction…
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Je crois qu’après toutes ses réponses je n’ai plus grand chose à ajouter… il n’y a pas de peine qui vale moins qu’une autre, c’est une évidence ! On voudrait seul, avoir la force du collectif, et quand on se rend compte qu’on ne peut pas faire grand chose autour de nous (faut-il encore connaître l’empathie), alors on se prend une claque et ça fait mal… À petite échelle, à notre mesure, c’est seulement là qu’on peut faire du bien aux autres… à nous-même… Garde le sourire, tu n’es ni seule, ni dépourvu de talent…
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Veux tu être sauvée ? Ou veux tu les changer ?
Perso, je me fous d’être sauvé.
Par qui ? Pour quoi faire ?
Par contre je suis intéressé par faire sortir de leurs conneries les « gens », mais en fait non, car l’éducation des cons cela prend du temps…
Alors que faire, moi au milieu des noirs océans de l’infini ?
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
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Zavez les meilleur voeux des service funéraille de la mairie de Paris :
http://www.servicesfuneraires.fr/voeux2012/
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merci…
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De rien,
Je vous laisse dans le vague, mais c’est beau. Peut être cela vous donnera du baume au coeur ?
http://video.mpora.com/ep/5Pgs2slxu/
(Il bien pourri mon jeu de mot)
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il [est] bien…
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ouais il est tout pourri ton jeu de mot mais je crois que je t’en veux pas.
si tu veux en faire d’autres, des jeux de mots pourris d’ailleurs, tu peux venir te commettre sur mon blog: http://leblogdelouysacarabine.wordpress.com …
sinon, images superbes mais musique à chier, j’ai coupé le son!!! à +…
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ÇA VA BIEN, OUI ?
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Cteu raptage de lecteur ! tantan
@LouYsa je suis déja passé sur ton blog mais bon j’avais rien a dire.
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Dans ce monde étrange dont je ne comprends pas non plus les règles, le seul truc qui me permet de ne pas devenir complètement dingue, c’est d’avoir de vrais amis, pas forcément beaucoup, mais juste quelques un qui font vraiment passer la pilule amère du désespoir intense.
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J’espère que tu as de vrais amis…je pensais en avoir et dans la marde ils sont tous partis, conclusion ..ben t’es toujours tout seul…faut apprendre à se connaitre soi-même, la solution et libération c’est ça (pour moi)…
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Evidemment je trouve ce texte magnifique…en revanche je suis heurtée par certains des commentaires…pourquoi penser que « les autres » sont plus cons, moins sensibles, englués dans leur vie « minable »? on prétend chercher un sens à sa vie parce qu’on essaie de comprendre comment fonctionne le monde, et la solution serait de penser que l’on va mal parce que « les autres » n’ont pas notre acuité de perception? je crois que c’est plus compliqué, ou du moins plus nuancé que ça. Oui, il y a les écorchés vifs, les inadaptés, les révoltés, et ceux qui sont davantage « dans le moule ». Je ne suis pas convaincue que ces derniers soient plus aveugles ou insensibles. Une des commentatrices a dit ( la rêveuse je crois) que c’était juste un coup de bol si certains étaient psychologiquement plus solides que d’autres. J’y crois assez. En revanche, je suis également convaincue que la souffrance permet à certains d’être créatifs, de sublimer le réel. Et je suis reconnaissante à internet de nous permettre de profiter du talent de vieux félin.
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Tiens une toune de circonstance..
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Ben en fait il n’y a pas de solution.
Estimes toi heureuse d’avoir des proches sur qui compter.
Ce n’est pas mon billet préfèré. mais moi aussi j’écris mal en ce moment.
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Je te lis depuis pas mal de temps sans jamais commenter, mais cet article me touche particulièrement et j’ose me lancer.
Tout d’abord, j’adore ta façon d’écrire, qui peux autant me faire rire que pleurer. Ce texte est magnifiquement bien tourné , et même si c’est absurde de dire ça (pardonne-moi d’avance), je me retrouve un peu dedans. Je ne suis pas la seule, je pense.
« Le problème est que je n’arrive à tirer aucune conclusion, aucune leçon de mes expériences. Alors, je les refais, dans l’espoir que quelqu’un vienne me sauver » va sûrement rentrer parmi mes citations favorites.
Je ne sais pas si une solution existe, mais si c’est le cas, j’espère que tu la trouvera.
Bonne continuation, Vieux Félin!
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http://dailymotion.com/video/xfjguc (Partie 1)
http://dailymotion.com/video/xfjh2s (Partie 2)
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« Etre sage, ça a pourtant l’air chiant. Éviter le danger aussi. Je veux me sentir vivante, éprouver et me cogner partout. Le problème est que je n’arrive à tirer aucune conclusion, aucune leçon de mes expériences. Alors, je les refais, dans l’espoir que quelqu’un vienne me sauver.. »
==> Si tu subis un monde de merde, c’est justement parce qu’il est peuplé d’homologues, des gens qui par auto-complaisance renoncent à la « sagesse », et qui en conséquence balancent leurs névroses à la gueule de leur prochain. J’ajoute que quand on dérive son bonheur de la multiplication des expériences, sensorielles, affectives, émotionnelles ou intellectuelles, on ne vit pas. On se fait bouffer par la vie, nuance.
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Mais ta gueule connasse… C’est quoi ce méta langage de merde???!!!… Tu te prends pour Zénon?
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Méta-gueule ?
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Le stoïcisme comme cautère sur une jambe de bois bouffée par les termites de la peur de soi c’est de la daube… Vouloir, c’est pouvoir, la psychanalyse à la méthode Coué c’est de la daube aussi… Alors je te dirais juste : Chut!!!
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Faut pas manier des concepts quand on ne les maîtrise pas…
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La paille et la poutre (dans ton Q)…
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Rooooh… Qu’elle est susceptible.
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La puissance de tes pulsions paranoïaques courbent mon réel avec tant de violence qu’il ne m’est loisible, pour te vivre, que de t’insulter!
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Tiens mange c’est du bon : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Wv49RFo1ckQ
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Pfiou! Le hasard m’a fait tomber sur ce billet. Ce que tu (ou vous, mais je préfère tu) décris, c’est comme si les mots étaient sortis de mon cerveau inconsciemment pour s’afficher sur mon écran. Je suis toi, tu es moi.
Outre les petites pilules, je passe mon temps à m’alcooliser pour que le temps passe vers du meilleur. Et ça marche, car le meilleur arrive, je le construit petit à petit dans mes moments de lucidité (je ne suis pas une épave non plus). J’espère simplement que quand il arrivera je n’aurai pas grillé mon pauvre corps.
Alors le sauveur, c’est Dieu. Et Dieu, c’est toi. Je m’explique. Je passe mon temps à souhaiter que des choses m’arrivent, je prie pour qu’elles deviennent réalité. Et après avoir attendu un paquet de temps, je me suis rendu compte que je pouvais les réaliser. Je demande, et Dieu (moi) le réalise. Je me rends compte que ce que j’écris paraît stupide, mais pourtant, ce cheminement de pensée m’a amené à de belles choses, ce que je demande, je me l’autorise, et je l’éxécute.
Plus généralement, on a tendance à penser qu’on est seul à percevoir la laideur du monde, mais non, tu en es la preuve, j’en suis la preuve. Courage, si c’était pas aussi difficile, la vie n’aurait pas de saveur.
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