Chère Madame l’Éducation Nationale,
L’école est, je l’ai remarqué, un terrain d’humiliations aussi variées que nécessaires, que ces dernières nous soient infligées par nos camarades ou le corps enseignant. L’intervention d’une autorité-tiers et l’apprentissage de la vie en groupe arrivent à point nommé pour les parents que nous sommes, exténués d’être sortis des couches et d’avoir écarté tous risques de mort subite pour nos nourrissons. Arrivent aussi à point nommé pour ces enfants tout neufs, qui ont loisir d’user leur vitalité inépuisable, de se frotter aux autres et de découvrir ces préoccupations totalement cruciales qui les suivront quelques années : la pâte à modeler, les livres, les galipettes, les comptines, les animaux de la ferme, les toilettes collectifs, les trottinettes, tout ça à plusieurs… bref, de quoi les fatiguer pour une nuit et recommencer.
N’allez pas croire que je suis laxiste vis-à-vis de l’avenir de mon fils aîné.
Je suis chiante, comme maman. Mes enfants, je les fais chier.
Et mon parcours n’est pas glorieux. Madame l’Académie de Rouen, consultez vos archives à l’étage des paresseux et des cancres, je crois que vous trouverez mon courrier dans lequel je renonçais à mon droit à être scolarisée par vos soins, c’était en 1998, un peu moins de cent jours avant les premières épreuves du baccalauréat.
À vrai dire, je n’en avais plus rien à foutre depuis des années. Ça a été progressif et le déclencheur n’était bien sûr pas de votre fait, un deuil ->; ce poil de cul extrêmement long au fond de la gorge. J’ai décroché car dès lors, je ne pouvais plus me soumettre à une quelconque autorité, si grande était l’ombre de mon père mes obéissances sont mortes avec lui. C’est ce que j’en ai déduis avec le recul des années.
Et j’avais d’autres préoccupations, je me foutais de l’axe de lecture bancal et de l’avis qu’il fallait donner sur l’un de mes romans préférés, Les Fleurs Bleues, je me foutais de la géographie, je voulais me droguer, boire, baiser, retourner vivre à Paris. Bonjour, je m’appelle Vieux Félin et je suis un échec scolaire.
Je ne veux pas ça pour mon fils. Dans l’idéal, il sera musicien-chirurgien-avocat-aventurier. Il sera ce qu’il aura envie d’être, j’espère. Mais avant ça, tout-de-suite-maintenant, je veux qu’il soit heureux, curieux et sociable, dans cet ordre. Aussi quand à la fin du premier semestre, j’ai pris connaissance du livret scolaire, je me suis mise en colère. Des pages où les maîtresses doivent évaluer les enfants sur des critères précis et foisonnants. Des notes. Même pas on s’embarrasse des sourires et des tronches qui tirent la gueule, non. Des notes : A , B, C, D, + ou -.
On pourra me dire que ces « embryons » de notes constituent un moyen efficace de surveiller les progrès de l’enfant, permettez-moi de douter de deux choses : de l’intérêt de cette méthode lorsque celle-ci est semestrielle. Vous me direz que pour avoir une meilleure idée des progrès de mon enfant, je n’ai qu’à consulter ses cahiers d’activités. Je vous remercierais et je vous poserais une question, quel est l’intérêt de ces notes si pour suivre les progrès de mon fils, je n’ai qu’à consulter ses cahiers d’activités ? Le bonhomme qu’il fait chaque mois, ces choses concrètes qui permettent de se rendre compte comme les enfants évoluent vite, ou pas.
Dans quel monde vit-on pour être jugés si jeunes ?
Je refuse l’idée que les préoccupations de mon fils et par extension les miennes soient rangées dans des tableaux Word et qu’il soit jugé, soupesé, évalué par, c’est mon deuxième point, des gens qui n’ont apparemment pas le recul nécessaire pour se rendre compte de l’absurdité d’un « assez bon semestre ». Mon fils n’est pas toujours concentré car il s’en fout de tracer des lignes et d’écouter ce qu’on lui dit parce qu’il y a je ne sais combien de trucs différents qui traversent son esprit en même temps. Ce qui l’intéresse c’est : la pâte à modeler, les livres, les galipettes, les comptines, les animaux de la ferme, les toilettes collectifs, les trottinettes. Et la dernière fois que j’ai vérifié, c’était toujours absolument normal pour un enfant de quatre ans.
Quant à mes préoccupations, elles ne sont pas de savoir si le zozotement de mon fils est inquiétant, si sa concentration est bonne et jusqu’à combien il compte et si c’est bien ou si c’est faible. Mes préoccupations de mère parfaitement laxiste sont qu’il soit heureux, curieux et sociable, dans cet ordre. Sans alphabet, ni mathématiques.
Comment ça se passe en MOYENNE SECTION DE MATERNELLE ? Ils attaquent La Critique de la raison pure ?
Fuck you, bien sûr.
Le truc c’est que l’enseignante est là pour qu’il soit heureux, curieux et sociable, avec alphabet et (rudiments de) mathématiques. A toi de faire (ou pas) le reste.
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En première section de maternelle, je ne suis absolument pas d’accord pour qu’un enfant soit noté. Point. Et les enseignants appliquent ce qu’on leur dit d’appliquer, j’en ai conscience, c’est pas sur sa maîtresse que je tape, là.
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Eh bien, tu peux toujours t’adresser à sa hiérarchie. Peut-être qu’on t’écoutera. Ou pas.
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Alors je t’explique le principe du blog au cas où ça soit pas tout-à-fait clair: ça sert entre autre à partager son opinion, à faire valoir ses idées ou what the fuck, on s’exprime. C’est ce que je fais. Je ne comprends pas pourquoi « tu peux toujours t’adresser à sa hiérarchie. Peut-être qu’on t’écoutera. Ou pas. » Je donne l’air d’ignorer à qui je dois m’adresser?
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Non, tu te donnes un autre air, à vrai dire :) .
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Tu peux t’exprimer aussi, ça tombe bien.
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Don Quichotte, les moulins à vent, tu connais ?
Libre à toi de brûler le livret de notes de Grumeau si tu refuses qu’il reste une trace de ses évaluations. Tu peux aussi lui dire, dans quelques années « mon fils, tu n’as pas été noté en petite section de maternelle » si tu acceptes l’idée de mentir. Par contre, tu peux te déclarer « absolument pas d’accord pour qu’un enfant soit noté » [en petite section de maternelle] autant que tu voudras, si c’est une consigne qui vient d’en haut, ça sera comme ça. Parce que.
Moi, certains matins quand je pars en voiture, je suis scandalisé parce que le soleil se lève à l’Est et non à l’Ouest, ça m’éblouit. J’aimerais bien que ça change. Je m’adresse à qui ? Au bon Dieu ou à Copernic ? J’ai des doutes…
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J’enfonce des portes ouvertes mais j’ai tendance à emmerder ceux qui trouvent inutile d’exprimer une opinion. C’est une question de vocabulaire, de tournure de phrase « je refuse l’idée »? Ca sonne prétentieux? C’est totalement involontaire. J’ai la prétention de changer les choses? Non; Mais j’exprime le profond malaise que ça suscite chez moi et sans doute y a-t-il un lien avec mon propre échec scolaire, ça me fait vomir. Je l’écris et peu importe que ça te paraisse naïf.
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Naïf n’est pas le mot.
Dans l’absolu, noter un élève si jeune n’apporte pas grand-chose car il n’est pas en mesure de comprendre ce que ça veut dire. Enfin, ça c’est mon avis subjectif. Il est vrai que n’ayant pas beaucoup d’expériences d’élèves si jeunes, ce n’est qu’une impression qu’un instituteur viendra peut-être dissiper.
Il est clair que ton billet a pour intérêt de partager ton sentiment d’indignation, à moins que ce ne soit de la frustration, à l’égard d’un système normatif. Y’a pas de « trop » dans la phrase précédente parce qu’un « système normatif », c’est *déjà* trop pour certains…
Ce que tu dis n’a rien de naïf. Un parent a son enfant sous sa responsabilité pendant dix-huit ans, ou plus, ou moins, ça dépend, à raison, allez ! de quatorze heures par jour quand il est scolarisé. Un enseignant a entre vingt-cinq et trente-cinq élèves sous sa responsabilité à chaque heure. Un enseignant, ça gère le temps court : il faut saisir le schéma général et le saisir vite, d’où les évaluations… Un parent, ça gère le temps long : il faut alors s’attacher aux détails, et un enfant, ça ne grandit pas si vite. Ton billet pointe tout juste le fait que l’école parle de « temps court » aux parents alors que ce qui les intéresse pour de vrai, c’est le « temps long »…
Ce que je pointe moi, c’est que critiquer l’évaluation des petits, ou même la « vomir », ne la fera pas disparaître. Ce serait bien, si c’était aussi simple.
Et dans tous les cas : bonnes vacances à ton fils !
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La différence entre le soleil et les idées, c’est qu’on aura beau partager son avis sur le lever du soleil, rien ne changera. Heureusement, il n’en est rien pour l’éducation de nos enfants.
Avant de supprimer les punitions corporelles à base de coups de trique, une personne a certainement exprimé son opinion sur la question avant de saisir les autorités compétentes pour changer les choses.
C’est ce qu’il y a de beau avec les idées et les points de vue, les partager ne les divise pas, mais les répand.
Ce billet n’a pas la prétention de faire disparaître les notes en maternelle, mais a le mérite d’apporter un point de vue de mère qui semble tout à fait censé et pertinent, libre à chacun de le partager ou pas.
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Moi je suis d’accord avec toi en fait :) Ma soeur est instit en maternelle je suis pas sure qu’elle aurait le même point de vue mais en tant que môman, j’adhère à ton propos!
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Il y a peu j’ai découvert les « incultures » de Franck Lepage.
Je dois dire que le spectacle sur la culture et l’éducation nationale (en fait un seul sujet scindé en 2 parties) me hantent depuis que je les ai vus. Il aborde notamment les raisons pour lesquelles (selon son point de vue) on note et « classe » les enfants dès la maternelles.
Inculture 1 : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=9MCU7ALAq0Q
Inculture 2 : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=MgHg79PiB4s
Je te le conseille c’est vraiment passionnant.
Et puisque je suis sur un blog, je balance sur ma vie. J’ai moi aussi un gosse qui vient de valider son passage en MS. J’ai eu un petit mot très positif accompagné d’une liste de compétences à évaluer longue comme le bras MAIS la maîtresse n’a rien rempli. Tu n’es donc sûrement pas la seule à ne pas vouloir noter les touts petits ;)
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Je suis instit’. J’ai des CM et je ne note pas mes élèves (ça fait bien longtemps, même, que notre hiérarchie nous invite à ne plus le faire). En revanche, sur un livret qui liste des compétences, j’indique si cette compétence est acquise, en cours d’acquisition ou non acquise. C’est un vocabulaire qui a du sens pour l’enfant. Alors, c’est pas loin d’être la même chose qu’une note. Sauf qu’au lieu d’entraîner les élèves dans une compétition, ça leur permet de réaliser ce qu’ils ont appris, ce qu’ils maîtrisent et ce qui leur reste à appréhender.
Pourtant…. qui me demande régulièrement de revenir à la note sur 10 ou sur 20 ? …. Les parents.
On ne satisfait jamais tout le monde.
L’essentiel est donc effectivement le bien être de l’enfant, au quotidien, dans sa classe. Et ce bien être, il ne peut se l’autoriser que s’il n’est pas pris dans un conflit de loyauté entre sa famille et l’école…
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J’aime et je suis plutôt d’accord avec tes arguments Anudarbruseis. Je penche cependant, peut-être plus que toi qui sembles souhaiter rester ‘neutre’, vers de la frustration de la part de l’auteur mais bon, hein, ce n’est que mon opinion que je partage ;)
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Heuuu, pour préciser ma pensée, quand je parle de ‘frustration’, je pense que ce texte n’aurait pas été écrit si les appréciations et les notes avaient été moins moyennes …
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J’aurais ri si je n’étais pas affligé.
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je suis une ex-bonne élève devenue médecin…. et j’aurai pu écrire ce post si je savais faire, en plus virulent.
En petite section, mon fils a eu l’item « sait maitriser ses émotions » dans son livret WTF ?
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Putain mais quel argument de bouseuse.
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Pourtant elle s’exprime, elle n’a pas le droit ?
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Tout le monde peut s’exprimer, même les truies. Heureusement je fais bien la différence entre résultats scolaires et intelligence, donc non, ma frustration ne vient pas de ses résultats moyens. Et quand bien même… si mon fils avait eu un excellent semestre, je n’aurais sans doute pas été indignée, mais le malaise aurait tout de même été palpable, compte tenu de l’absurdité de noter des enfants avec des écarts aussi importants. Entre deux ans et demi et quatre ans, c’est du sacré écart. Bien sûr, j’imagine que le instits en tiennent compte dans leur évaluation, c’est évident, seulement malgré ça, les jeunes enfants au même âge évoluent à des vitesses très différentes et ceci n’augure en rien de leur intelligence ou de leurs capacités scolaires futures.
Alors non, évidemment, je trouve qu’il est bien trop tôt pour les faire entrer dans des cases.
Quand je lis le commentaire de Marie, j’ai envie de répondre « va te laver le cul, vilaine ».
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Et pourtant, quelque part, dans ton article et dans ta réponse à son commentaire, tu apportes de l’eau à son moulin…
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Ouh là, ce n’était pas un argument, loin de là (et d’ailleurs, je ne vois ce qui te fait dire ça ?!), plutôt un ressenti perso à la lecture de ton texte. D’ailleurs, ce type de réponse de ta part me conforte encore plus dans cette sensation de ‘frustration’.
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C’est un peu comme dire à quelqu’un qu’il est fou! plus il dira non plus il sera considéré comme tel!
« t’es frustrée » « non je suis pas frustrée » » c’est bien ce que je disais, t’es frustrée! »
Imparable comme technique.
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Mais c’est pas bientôt fini d’essayer de mettre une note aux énervements du VF – et avec mesquinerie en plus ?
Sinon, à part ça, dans la pratique, les livrets de compétences, ça ne change ps grand chose au principe de notation. Les minots, en CP, comptent avec application leurs nombres d’ « acquis », « en cours d’acquisition », « non acquis ». Puis ils se comparent entre eux. Reflet d’une société où la hiérarchisation des uns et des autres est massive, où la notion de compétition-compétitivité domine (la plus grosse bagnole, le plus gros portefeuille, la plus grosse usine, le plus gros pistolet à eau, le plus gros chateau en légo, la plus grosse bite, les plus gros seins, etc, selon l’âge). Ceci dit sans vouloir verser dans des considérations vaguement politiques, bien sûr. Les mômes ne sont pas miraculeusement épargnés par ces plaies.
Sauf ceux, peut-être, qu’on a réussi à tremper dans un bain de sécurité suffisant ? genre un truc qui les préserve de l’envie de regarder à tout bout de champ dans l’assiette du voisin pour s’y comparer et s’y évaluer (ce, avec ou sans notes).
Enfin, d’expérience, malgré les gesticulations maternelles, mon propre grumeau de 7 ans se compare abondamment au reste du monde, alas.
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De par le fait, on est invités à mettre une note puisqu’il y a un système à étoiles tout au début de l’article. Moi, je m’y refuse que l’article me plaise ou pas, mais je ne m’étonne pas non plus que des gens le fassent ensuite puisque la possibilité existe…
Les parents passent leur temps à comparer leurs gosses et ce avant même le bac à sable.
« Ah ? ta princesse ne s’asseoit pas encore ? » « Ah ? ton bout de chou n’est pas encore propre ? moi, le mien, ça fait déjà trois mois… » « Ma petite est très éveillée… » Je frémis de dégoût quand j’entends des gens me dire, avec des sourires dans la voix, qu’un nourrisson comprend tout ce qu’on lui dit… mais n’est-il pourtant pas évident qu’un enfant va comprendre très vite qu’on passe son temps à le comparer aux autres ? Et de la même façon qu’à un moment il en a marre de se traîner à quatre pattes alors que tout le monde autour de lui se déplace sur deux jambes, eh bien, il va se mettre à se comparer lui-même aux autres.
Je doute que l’école y puisse grand-chose…
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D’accord.
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Je croyais qu’un enfant se mettait a marcher parce qu’il en avait acquis les capacités physiques et intellectuelles. Je supposais que le mimétisme pouvais être un des moteurs a son changement de locomotion. Mais aussi l’envie de découvrir le monde, ou d’autres bizarrerie dans le style.
Et non je me tromper. c’est pas parce qu’il en avait marre de se trainer contrairement au autres… Du coup, il doit en être de même que quand un nourrisson se met a se retourner ou a parler (marre de dire « beurrll » alors qu’il voudrait dire « Fuck you bitch, rends moi ma tétine, cube, hochet » comme les autres).
Je croyais que mes enfant ne s’étaient mis a se comparer aux autres que pour avoir les même jeux que leur copains ou ou encore torturer les autres membres de la fratrie en leur signifiant qu’ils avaient eu plus de câlin, cadeaux, bonbons. Je pensait que c’était un comportement induit par la société et acquis lorsque je faisait la course avec eux (ou je perdait quasi systématiquement).
Vraiment merci de nous avoir éclairé sur cette notion de l’évolution de l’enfant.
Merci. Je saurais quoi dire quand ma dernière exige des portions égales à son ainé de 3 ans. Je m’escrimais a lui expliquer qu’elle est plus jeune et que donc pour le moment elle est « rationné ». Maintenant je pour lui dire, « vas-y bouffes, et nique le ce bâtard ».
Enfin merci de me faire comprendre que comparer, évaluer et noter c’était la même chose. En fait les scientifiques sont des compétiteur de leur race qui encouragent les souris cancéreuses témoins a maravent les souris cancéreuses avec le médicament.
Et daignes m’excuser pour mes fautes d’orthographes qui sont plus le fait d’un je-m’en-foutisme des autres que d’un défaut d’acquisition du langage.
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J’ai senti comme de l’ironie dans ton commentaire, je me trompe ? En fait je ne suis pas certain d’avoir bien compris le message que tu veux faire passer. Ou alors il y a une chose qui t’a fâchée dans ce que j’ai pu écrire ? J’ai beau me relire, je n’arrive pas à trouver où c’est…
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« Tout le monde peut s’exprimer, même les truies »…
Je ne m’en remets pas! Si j’en portais, j’aurais fait pipi dans ma culotte.
Tu n’es jamais aussi bonne que quand tu t’adresses à des ânes.
(C’est mon avis).
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Tu peux écrire Bite Chatte Dans ton cul autant que tu veux mais tu touches pas à l’EN tavu. Voilà les trolls putain.
Sinon heureusement des personnes bien intentionnées pensent à ta place et tu vas pouvoir acquérir à des prix fort avantageux toute une série de cahiers de vacances PS/MS rapport qu’il faudrait voir à progresser en maths et en français s’il veut décrocher son bac ton cancre.
Tu l’as signé le cahier ou tu leur as fait un joli dessin ?
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J’ai pas signé le premier semestre et j’en ai parlé à son instit, qui est aussi la directrice. Là, j’ai signé rageusement et j’ai regretté de ne pas avoir juste fait une X, du coup j’ai rajouté une blague raciste (d’où l’astérisque).
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« Tu peux écrire Bite Chatte Dans ton cul autant que tu veux mais tu touches pas à l’EN tavu. Voilà les trolls putain. »
C’est fou ça dis donc ma petite dame je me faisais à l’instant à peu près la même réflexion
Dieu sait qu’on en a vu ici des troll de L’EN en certaines occasions , des croisés du bien-pensé-bien-enseigné totalement allergiques à l’idée d’une autre voies, sombre hérauts de la dissonance discursive, inadaptés aux bienfaits éducatifs de la caricature…
bref de brillants adeptes de panurge ne supportant point le moindre écart de conduite, ou de pensée, par rapport à « la ligne du parti »…
ça ne m’étonne plus dans l’absolu, mais je reste coi de voir à quelle vitesse cela arrive tout de même !
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@ VF : Genre, dans les inventions arabes il préfère le couscous à l’algèbre anéfé.
@ Pinpin, en fait le problème ce n’est pas l’EN, c’est une certaine partie de ceux qui la compose. Faut arrêter de se cacher lâchement derrière les « C’est le programme/C’est ce qu’on nous demande/blablabla ». Dans une même école, tu peux avoir un instit que ton enfant (et toi par la même occaze) va vénérer pendant toute l’année et un autre que tu as envie d’attraper par les veuch en lui tapant la tête sur son tableau, et ce chaque matin. Et pourtant ils dépendent du même directeur d’établissement, du même rectorat, du même ministère.
Y’en a juste un qui réfléchit et l’autre pas.
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Et je ne dis pas ça parce que j’en suis à ma seconde lettre recommandée de l’année, non, non non.
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C’est vraiment un béotien, ton gamin.
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En même temps son instit parle d’elle à la 3ème personne genre « Oui oui la maîtresse y a pensé aussi ». Alors bon, hein.
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I lOve papaye
Tu as raison ne généralisons pas … La connerie est bien une histoire d individus et non de caste
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Ils étaient tapis dans l’ombre depuis novembre 2010, faut croire que ça leur plaît.
En fait, j’ai aucun problème avec son instit.
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Instutional stalker…. Brrrrrr
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Bon je me permets d’ouvrir ma gueule en tant qu’enseignante, future maman et fan de Vieux Félin.
C’est marrant hein mais on se rend compte du paradoxe total de l’école de ces 10/15 dernières années : on commence les apprentissages de plus en plus tôt et on se plaint du niveau faible et du manque de culture et de curiosité de beaucoup de gamins…
Mon avis perso : Je ne suis pas pour qu’à QUATRE ans, on parle déjà d’acquisitions en maths et lettres… à quatre ans, c’est effectivement la sociabilisation, la curiosité et la concentration qu’il faut encourager et favoriser. Il y a certains gamins « scolaires », plus matures qui ont envie d’avancer plus vite… d’autres qui ne sont pas encore prêts à rester assis quasi toute la journée avec des activités de plus en plus longues, qui demandent beaucoup d’attention. Le souci, c’est que pour des raisons de logistique et d’organisation, on parque les gamins du même âge ensemble et en grand nombre pour les faire avancer au même rythme sans prendre en considération l’évolution individuelle. Coller à un moule dès 4 ans, c’est chaud les marrons donc les profs des écoles oscillent entre le désir de savoir des uns en gérant les émotions des autres.
Je suis profondément contre l’apprentissage des langues en maternelle (et en primaire) tel qu’il est fait actuellement. De l’éveil ouais, du vrai oral pour leur faire prendre de bonnes habitudes phonologiques, ouais… leur balancer des items de compétence en anglais en moyenne section ou CE1… euh NAN.
Quant au système de compétences qui tendrait à remplacer les notes, je me gausse doucement. D’abord, parce que l’idée au-delà de cibler et détailler les forces et faiblesses des élèves est surtout de ne plus les traumatiser avec ces vilaines notes et ce stylo rouge qui bouhhhh leur fait du mal à leur petit coeur. BULLSHIT.
On est noté toute sa vie. Les examens sont chiffrés, à commencer par le brevet des collèges intervenant à l’issue de 4 années où on leur explique qu’une note ne veut pas dire grand chose et que c’est la progression et l’acquisition de savoir et de savoir-faire qui importe.
Dans mon bahut, on pratique la double notation : un barème chiffré, coefficienté et une grille d’items détaillant les objectifs de l’évaluation. Après deux ans de mise en pratique, je peux dire que les gamins et leurs familles n’en ont strictement RIEN à carrer. Seule la note compte. Les grilles d’items sont dures à synthétiser et on aime quand ça va vite, quand c’est concis… Alors les points verts et les points rouges ciblant ce que l’élève sait ou ne sait pas faire… on s’en branle (particulièrement mes deux élèves daltoniens qui voient la vie en noir et blanc)
Je trouve ça choupi personnellement mais couplé avec des notes qui ouais hiérarchisent, entraînent une compétition plus ou moins saine… mais inévitable. Toute sa vie, on se compare et comme l’a dit Anudar au-dessus, la comparaison commence dès la naissance où l’on compare la taille, le poids du bébé, ses avancées, ses rythmes de sommeil… Bref, cela me semble bien hypocrite de se la jouer « nan mais à l’école, on est juste là pour vendre du rêve et de la curiosité à des petits bouts assoiffés de connaissances », ça marchera le jour où les enfants seront très peu nombreux par classe et où en plus ils seront correctement éduqués en amont par leur famille (mais ça c’est carrément une autre histoire, voire le noeud du problème)
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Merci, le problème ne vient pas de l’évaluation mais que ça commence dès sa putain d’entrée dans le système éducatif ! Quand je lis le mot « mathématiques » dans l’évaluation de Grumeau et qu’il est noté de A à D, je bondis. Et tu le dis très bien à longueur de billets, malgré des apprentissages de plus en plus précoces, le niveau des élèves semble se casser la gueule d’année en année. Combien d’élèves arrivent en sixième sans avoir acquis la lecture? Ce serait ça leur solution, compliquer un peu plus les choses?
Et j’ai une autre question: est-ce qu’à notre époque les instits nous évaluaient? Si oui, je n’ai jamais vu ses carnets, mes plus anciens remontent au CP.
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En maternelle, pas de vraies évals noir sur blanc à destination des parents. Je ne sais même pas s’il y avait un bilan écrit en fin d’année. En maternelle, j’ai joué à la marchande, j’ai écouté plein de chansons et j’avais envie de lire… Je me faisais pas mal chier apparemment (j’ai fait qu’un an de maternelle et après direction CP)… il faudrait trouver un équilibre entre la maternelle = garderie gratuite et la maternelle = matraquage de compétences dans la gueule des petits.
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» – Alors Lamélie, dit Cidrolin, en attendant de te marier, veux-tu te distraire ou t’instruire?
– Non papa, ce que je veux, c’est baiser. «
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Beh ouais.
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Si tu dis ça parce que mon fils rentre à l’école en septembre, c’est dégueulasse…
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VF, d’abord bonjour, car je suis bien élevée. J’étais là depuis des mois en mode muette et en tout premier lieu, merci pour tes textes rafraîchissants et drôles, souvent, brillants, enjoués, cyniques, chauds, toussatoussa.(Mais quand est ce que ces rigolos te publient ??)
VF, donc, j’applaudis des deux pieds à la lecture de ta prose: j’ai un format 3.5-> 4.0 à la casa et on a reçu un « livret d’évaluations » qui m’ a valu un bon pétage de boulard- argg: 7 pages avec tableaux Excel© notées des acronymes suivants: A pour Acquis , ECA: en court d’acquisition, MT: moyen teubé, GTQCR: gros teubé qui comprend REeeN. Ces pratiques sont lamentables ET dangeureuses, le gamin est catalogué direct, ce dossier à la con le suit toute sa fuckin’ life qui, on s’y emploie malgré les volontés normatives rectorales sera heureuse, curieuse et sociable ET drôle ^^. D’ailleurs, les instits dans l’ensemble sont pas chochos pour ce type de classifications hasardeuses et parcellaires (voir les opposants, nombreux, a « Ba(i)se Elèves » ) Perso, je me suis fendue d’un mot qui synthétisait ma pensée. Et j’ai bien regretté d’avoir lu leurs tableaux de merde. C’était Nawak.
Quand au fait de l’ouvrir, malgré les dires aigris et compassés d’Anus-dard de Bruxelles, il FAUT l’ouvrir fort et clair, rester assis sur son cul à chialer façon Caliméro, ça n’a jamais fait avancer le schmilblick. Demande à Rosa Luxembourg…
Sur ce, happy sunday.
La fille à pénible.
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GROSSE impression sur le pseudo.
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J’ai cherché quelque chose qui pourrait t’amuser… Bingo !
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Je pense qu’il existe une différence nette entre « l’ouvrir en des lieux où l’on peut être entendu » et puis « l’ouvrir ailleurs »… Du point de vue de l’efficacité, je veux dire : dans le premier cas, il existe une chance pour que ça marche, dans l’autre, ça va surtout servir à la personne qui l’ouvre de se soulager jusqu’à la prochaine fois. Mais ce n’est là que mon opinion, bien sûr.
Ah, oui, et quand on n’a rien à dire sur le fond, c’est la forme que l’on attaque, « la fille à pénible » :).
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Anudar, je trouve avoir été plutôt courtoise jusqu’à présent, maintenant s’il-te-plait tu vas te faire enculer, ailleurs si possible, parce que tu commences à me gonfler avec ta docte façon de t’adresser aux autres. Alors tu prends tes smileys et tu retournes d’où tu viens.
(mais c’est que mon opinion, bien sûr ;)
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Je ne pratique pas ce genre d’activité sexuelle, mais sincères excuses si ma façon de m’exprimer réveille de mauvais souvenirs chez la taulière de ce blog et/ou ses lecteurs/trices.
Comme tu m’as invité avec gentillesse à m’exprimer l’autre fois, j’ai grave pas envie d’arrêter… Tu m’en veux un peu, beaucoup, à la passion, à la folie ou pas du tout ?
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Pas un brin, chérie ! J’adore la solitude des premières de la classe… Ça m’a toujours émue.
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Ou pas :) .
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Ha putain il était temps !
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Ohhh ! Oui anus-darde-moi dans le fond de mon cul, mon cul creux et vacant. Wait and see, un météore tombera peut-être sur ta grande omniscience ! Toi, théoricienne du chaos recto-ral ! Bisou ^^
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Bises à toi aussi, m’zelle !
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Mais comme il est mimi Anus-Dard… On dirait un Harry Potter flétri .
Prof de SVT, c’est cool ça ! C’est pour ça que t’aime pas qu’on critique Mamon…? Fais gaffe, l’inspecteur pourrait te lire et te filer des mauvaises notes ! BOUUUUH !
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C’est sur, NO PASARAN à Beauvais ! AHAHAHAHAHAH ! La démocratie est en marche avec qui ? Mais avec toi et ton super éten-dard ! Tous ensembe, tous ensembe, OUAIS ! OUAIS ! T’es pas Socialisss en plusse ? Sale Mauve va ! Social-traître ! Allez, 8/20 Pépère…Tu feras mieux la prochaine fois, accroche toi !
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http://www.fnac.com/Au-revoir-Blaireau-de-Susan-Varley/cp1663/w-4
(livre pour enfants et parents)
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Si maintenant on commence à lire ce genre d’appréciation en maternelle, pourquoi ne pas les orienter tout de suite en CAP crêpe option chocolat? On ne peut pas les laisser vivre un peu en maternelle? et même en primaire d’ailleurs!
Fuck le système, et excusez du peu …
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J’ai rempli 30 livrets de passage en moyenne section y’a à peu près 2 semaines (ouais 30). Sur le coup je dirais que l’enseignante de Grumeau a fait du zèle. On nous fait tellement chier pour qu’on évalue, repère, note les élèves dès qu’ils mettent le pied à l’École qu’on en perd tout sens commun. J ‘ai passé la moitié des animations pédagogiques de cette année sur le thème « comment repérer (et signaler écrit en petites lettres) des élèves qui ont du mal à « devenir élève » ? Ça n’a pas loupé. Au début, tous les collègues soupiraient en disant qu’il fallait laisser le temps aux mômes etc et finalement on a tous rempli une jolie grille avec les signes « inquiétants » et le temps de leur scolarité où ça devrait être acquis.
De mon côté et du côté de mes collègues de cette année, pas de notes, ni de lettres,ni de smileys ni de feux de circulation. On a rempli les livrets avec les fameux A, ECA, NA. On a passé 2 semaines à faire passer ces putains d’évaluations obligatoires et fait une réunion avec les parents pour leur rappeler que faites 15 min avant ou 15 minutes après le résultat n’aurait pas été le même et que c’est normal.
Mais j’ai qd même rempli 30 livrets et pendant la réunion, chacun regardait par dessus l’épaule du voisin pour voir si le dessin du bonhomme ou les signes graphiques étaient plus réussis.
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Apparemment, impossible de parler en étant rationnel. L’ Education nationale est un sujet plein de passion. On ne trouvera jamais une solution qui pourra satisfaire tout le monde.
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Et si être contre les évals c’était pas tout simplement la peur que ses mômes soit des burnes ? La fable du cancre heureux est une fable. toute sa putain de vie la société entière lui rappellera tous les jours qu’il est une burne.
Evaluer c’est fondamental, ne pas le faire et tu dirais c’est quoi ces branleurs à l’éduc nationale si c’est juste pour faire de la garderie à la con…
Par contre évaluer n’implique pas mettre en compétition, et là c’est le rôle de l’instit d’apprendre l’aide entre les enfants et pas la segmentation. Louis-Alex qui fait des super cercles apprend à Enzo qui gribouille comme un porc… genre quoi.
quant aux mathématiques, et oui ça commence là la numération… j’espère qu’il sait compter jusqu’à 5 en fin de PS…
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Tu vois, c’est drôle, ton commentaire est parti directement en indésirable, je suis tombée dessus par hasard.
D’après ce que j’ai compris, à moins d’avoir une vraie déficience, on ne nait pas burne, on le devient. Un enfant devient burne mais jamais avant la puberté, c’est très connu, ça. Faut qu’il ait des poils, first.
Ouais mon fils sait compter, il sait vanner mieux que tu le fais, aussi.
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Et tu vois, je ne critique pas le fond mais la forme.
Et ce n’est que mon opinion, bien sûr ;).
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comme tu veux hein, mais y’avait aucune vanne.
Bien sur qu’on nait burne. L’intelligence a 50% de génétique et en plus la cadre social joue énormément. Les instits savent que les Enzo et les Rayanne (j’en ai un dans la classe de ma gosse MS) sont *statistiquement* des burnes.
Ton blocage sur le mot « mathématique » est étrange, en MS on aborde le concept de Zéro, le rien comme quantité de quelque chose, pas évident pour les petits… c’est quoi si c’est pas des maths ?
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Burne mauve, toi aussi ?
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@ slut : ohhhhh l’orthographe !!!! C’est pas bien de faire des fautes d’ortho comme ça, faut r’tourner à l’école
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ok c’est noté.
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Oh merde cette horrible chieuse (horrible chieur?) d’Anudar, j’ai failli vomir tellement c’était chiant… Bref
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c’est un horrib chieur, j’ai la photo ! C’est ça l’égotrip webesque, on finit toujours par dégoter une photo de toi en train d’enculer des perruches…
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Nan puis sérieux, sous prétexte que ça sert à rien de dire quelque chose, il faudrait ne pas le dire? C’est n’importe quoi!
VF est choquée de constater que son fils est noté alors qu’il a A PEINE 4 ANS BORDEL, elle a raison de le dire, elle a raison de faire savoir que ça la gène, ici comme au sein de l’établissement de Grumeau comme par courrier à l’Education Nationale. Heureusement que des gens continuent d’ouvrir leur gueule sur ce qui les révolte! Heureusement que les gens ne sont pas tous des moutons qui ferment leur gueule sous prétexte que « ça ne sert à rien ». Heureusement qu’il y a eu des rebelles au cours de l’histoire. Heureusement que la planète n’est pas peuplée que d’endormis blasés.
Peu importe l’appréciation de son fils, ce qui compte, c’est le principe. Réveillez-vous les gens!
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Bordel, tu m’as tout l’air d’être en lien sur aufeminin.com ou sur doctissimo à présent!
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Hein?
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Il y a des tas de points avec lesquels je suis d’accord dans cet article et j’ai toujours beaucoup de plaisir à lire la tendresse que ressent VF pour ses enfants. Assez d’accord avec ses « opposants » aussi. Par contre y’a un truc qui gave c’est tous les lèches-cul qui se sentent obligés de défendre VF.
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Du fond ou de la forme, on se demande effectivement ce qui est le plus pénible à subir dans cet extrait de livret scolaire ou certains commentaires.
Le fond parce qu’ils ne se rendent pas compte de l’absurdité d’une institution qui ne voit plus l’élève qu’à travers une grille dans laquelle il lui faut à tout prix rentrer?
Ou la forme parce que quelqu’un qui ose employer l’expression « quelque part » et user des smileys comme de signes de ponctuation mériterait d’être fouetté en place publique?
(quant au véritable CRIME que constitue le fait de choisir un anagramme de son nom en guise de pseudo (n’est-ce pas, Arnaud?), j’ose à peine l’évoquer le châtiment que cette pratique m’inspire en pénitence…)
De mon côté, plus qu’un an à attendre pour voir si la 1ère année de maternelle de l’héritier ressemble à ce que tu décris… Je ne peux pas dire que j’ai particulièrement hâte de retrouver ce système, mais je m’y impliquerai autant que faire se peut.
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C’est nouveau les parenthèses dans les parenthèses.
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C’est l’impossibilité d’utiliser en ces lieux mon péché mignon, les notes de bas de page.
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Bonjour,
Tout dépend du but de l’évaluation.
S’il s’agit juste d’informer les parents de ce que leurs mouflets ont appris à l’école, s’ils ont l’air de s’y sentir bien, etc, pourquoi pas. Pour les parents, obtenir un avis provenant d’un regard extérieur (alias l’institutrice), histoire de savoir si leur gamin se comporte en leur absence de la même manière que ce qu’ils ont l’habitude d’observer, cela peut être intéressant. Ensuite, libre à eux de déterminer, parmi ces observations, ce qui semble important, et ce qui ne le semble pas.
Le problème, c’est lorsque le tout est archivé, officialisé, et devient un « dossier » qui suit l’élève à la trace. Ça peut vite dériver en trucs vraiment pas glop, du genre, des cinglés qui se mettent en tête de surveiller les soit-disant « cas à risques » dès la maternelle.
Sans parler de certains chefs d’établissement qui gèrent un établissement scolaire comme une entreprise, le but à atteindre ne concernant plus les élèves, mais le bon score qui leur vaudra une promotion. Quitte à sacrifier quelques scolarités au passage : ce n’est pas grave, après tout, il ne s’agit que de quelques points en bas du graphique, des produits défectueux dans cette chaîne de fabrication de viande à baccalauréat.
Le souci vient (à mon humble avis, mais je ne pense pas être la seule) de cette tendance qu’a l’Éducation Nationale à englober peu à peu une notion de productivité (sur tous les tableaux : si on cherche plus loin, on pourrait balancer la privatisation des universités dans le sujet). Et la productivité dans l’enseignement, quelle qu’en soit l’échelle, c’est malsain, ça n’a rien à faire là.
Étant donné que les gouvernements ont une fâcheuse tendance à ignorer les coups de gueule, et qu’il ne faut certainement pas s’arrêter d’en pousser, le web ne semble pas du tout inapproprié pour le faire, car c’est un endroit où le coup de gueule sera lu. Aucun endroit n’est inapproprié pour en pousser, en fait…
(Et jolie coup de gueule, Madame Félin…)
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tellement joli que mon orthographe m’en échappe :)
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Les instits ont-ils les compétences pour évaluer des tout petits, moi j’y crois moyen !!
Ma 2éme filles a commencé à lire au mois de janvier de sa dernière année de maternelle (enfin je m’en suis rendu compte à ce moment là et je n’ai rien fais pour). je vais faire bref ! Au mois de juin les parents ont été invités à venir signer le cahier d’évaluation en classe lors d’une ultime réunion avant l’entrée en CP.
A ma grande surprise ma fille n’avait quasiment pas de « Acquis » sur son cahier !!!!! J’ai donc demandé des explications à la maitresse ,elle m’a expliqué que ma fille avait des difficultés à reconnaitre les lettres de l’alphabet (notamment) mais qu’il ne fallait pas m’en soucier que cela viendrait très vite au CP. J’ai donc expliqué à cette dame que ma fille lisait depuis quelques mois et elle ne m’a pas crû ! Elle a fait venir ma fille en classe (elle jouait dans la cours avec les autres enfants pendant la réunion) , elle lui a donné un livre et lui a demandé de lire . Ma fille n’a pas lu (elle m’a fait grave péter la honte devant tt les parents cette salle gosse) l’honneur était sauf pour la maitresse (directrice de l’école). Je vous passe les détails mais lorsque je suis rentrée à la maison j’ai demandé a ma fille pourquoi elle n’avait pas voulu lire devant la maitresse et elle m’a répondu : « elle m’énerve alors je ne lis pas avec elle » (re-salle gosse). Quoi qu’il en soit la maitresse du CP à fait remonter à la maternelle l’info (une semaine après la rentrée des classes), à savoir : ma fille savait parfaitement lire et la maitresse de la dernière section, reconnue comme étant une super enseignante, s’était rendu compte de rien, trop focalisée sur ses exercices !!!!!!!
Ma fille n’est certainement pas la seule dans ce cas ! Ça j’en suis certaine.
PS : il y a plein de faute mais j’assume
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Toi aussi tu étais tapie dans l’ombre, non? C’est Emma d’Overblog?
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Bien vu Vieux félin ;) Je ne rate jamais tes complaintes, mais faut bien reconnaitre que je le fais en sous-marin. Mais là, je me suis faite violence, ce que tu écrivais me parlais vraiment beaucoup donc voilà!
PS: La chouma sur moi ! Écrire deux fois « sale gosse » avec deux » L » ça fait peur !
Note pour moi-même : ne jamais commenter lorsqu’on est sous fumette.
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Ca me touche beaucoup que tu sois toujours là, plus de 5 ans après! Merci!
Edit: Je suis VRAIMENT émue, putain.
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Ben écoute, t’es mon auteur préféré sur la toile ;)
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Voilà où en sont les instits, à profiter du fait qu’un gosse de 4 ans ira pas contester leur blabla… Plus sérieusement, je trouve ça débile d’écrire « Assez bon semestre »?! Le but c’est quoi au final? C’est certain qu’à 4 ans il est temps de foutre en l’air son estime de soi, de lui apprendre le sentiment d’infériorité et de créer la névrose du « je ne suis pas assez bien ».
4 ans… 4 ans c’est l’âge où l’on apprend en regardant un bout de bois flotter dans une mare; c’est triste qu’il en soit autrement.
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Non mais remettons les choses dans leur contexte deux secondes. La môme n’aime pas son instit, soit. Elle feint d’ignorer lire, son instit qui a toute une tripotée d’enfants en plus d’elle, ne s’est rendue compte de rien. C’est juste un quiproquo qui démontre que les enfants savent très se faire passer pour plus bêtes qu’ils ne le sont. Je ne suis pas d’accord pour diaboliser les profs, j’en ai eu de très bons et faut une motivation plutôt altruiste pour exercer un métier si ingrat et dévalorisé.
Tout comme je suis moyen d’accord sur le y’a qu’à mater dans la flaque d’eau Youpi la nature. Là c’est bien parti pour en faire des connards de hippies.
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Je diabolise pas les enseignants , je pense que ça ne sert à rien de noter des enfants en Mat, pour la simple raison qu’ils n’ont pas conscience de l’importance (ou pas) de montrer ce dont ils sont capable pour les annotations. En gros ils aiment leur instit et nous les pauvres mères on est les dernières des dernières à leur yeux , ils l’apprécient moyen , ils ne se donnent même pas la peine de faire l’effort de lire des lettres de l’alphabet , du coup les livrets scolaires ne veulent plus rien dire ……
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Bonjour Vieux Félin, pour une fois je ne vais pas me contenter de lire. Les enseignants de maternelle publique, comme moi-même, ont différentes obligations et le livret de compétences (car il s’agit bien de cela) en est une! Les enseignants ont un travail, celui de faire grandir ton enfant avec des apprentissages de base. Ils sont pour la plupart bienveillants et prennent beaucoup de temps pour remplir les livrets afin de donner aux parents le commentaire le plus fidèle et le moins subjectif possible au sujet du travail et des progrès de ton enfant. Je peux comprendre qu’on n’adhère pas à cet enseignement, cette évaluation, mais c’est tout de même ce que l’on doit faire (notre taf quoi), mais aussi ce que la plupart des parents demande. Il existe des structures comme les écoles Montessori ou Steiner qui ont une philosophie de l’apprentissage bien différente de celle de l’Education Nationale. Faire grandir son enfant dans une école publique, c’est partager aussi les valeurs de l’école publique! Depuis plusieurs années, on nous promet la fermeture des écoles maternelles au profit des jardins d’enfants, (qui entre nous ne seront pas gratuits comme l’école maternelle), moi je me dis, putain c’est con mais bon apparemment pas pour tout le monde! Bises Vieux Félin
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J’ai pris conscience tout récemment, ouais, que cette méthode d’évaluation est souhaitée par la plupart des parents et comme je l’ai dit, je n’ai aucun problème avec l’instit de Grumeau, je trouve simplement ça aberrant. Et inscrire son enfant dans le public, c’est surtout la SEULE solution lorsqu’on habite en province sans moyen de transport. Si j’avais l’occasion d’inscrire mes enfants dans les établissements type Montessori, je n’hésiterais pas.
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Je comprends ta situation. En relisant les commentaires, j’ai lu que tes relations avec l’Ecole n’ont pas toujours été tendres. Les relations que ton enfant aura avec l’école peuvent aussi être le reflet de ce que toi-même tu as vécu dans ton enfance. Je pense que la maîtresse de ton fils a été très professionnelle dans son commentaire. Elle n’a pas porté de jugement personnel sur ton enfant du type « Putain Grumeau, tu connais pas tes lettres de l’alphabet, tu n’iras pas très loin dans la vie! ». Elle a juste fait état des compétences de ton fils dans les apprentissages scolaires. Ce qui n’en fait pas le dernier des crétins! Ce que je veux dire, c’est que ton enfant ne se sentira pas en échec si toi, son parent, tu lui apportes un discours de soutien du type « Tu ne sais pas encore toutes les lettres de l’alphabet mais tu vas apprendre à les connaître pour plus tard apprendre à lire et putain qu’est-ce que c’est bon de savoir lire et écrire! ». S’il y a bien une chose que les enseignants essaient de transmettre aux enfants , c’est que l’Ecole n’est pas là pour les sanctionner mais bien à les aider à grandir, pour être des adultes heureux dans leurs baskets. Mais ce travail se fait conjointement avec les parents. Le goût d’apprendre, c’est aussi à la maison que ça se passe. Bon sinon, je souhaite de bonnes et longues vacances à ton fils! Bises Vieux Félin, c’est toujours un plaisir de te lire!
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Salut Madame Félin. J’ai ricané en lisant l’évaluation laissée par l’instit de Grumeau : c’est le point d’exclamation en fin de « en route vers la MS ! » qui m’a fait marrer. j’adore le « ton » instit. Une sorte d’enthousiasme bienveillant à la Ségolène Royal.
Sur le fond du sujet, je dirais bien que les notes ou les évaluations, c’est un truc qui ne galvanise que les enfants qui en ont de bonnes (de notes ou d’évaluations). Ceux qui peinent, ça fait des parents qui pointent le problème, donc qui focalisent dessus, donc qui stressent leur gosse en oubliant ce qui va bien.
Je préfère le management positif sur les trucs qui vont bien. Le reste suit, sans qu’il y ait matière, le plus souvent, à se focaliser dessus.
Bises à vous, Madame, et à vos petits chiards qui m’évoquent tant mes petites connasses chéries.
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A la lecture du titre j’ai cru que t’avais reposté le billet sur ton éviction de pionne il y a quelques temps (pionne ou je sais plus quoi).
J’ai finalement zieuté ton article avec le final qui m’a troué le fondement (les « mathématiques »).
Mon point de vue (= ceux qui s’en foutent passez directement au commentaire suivant):
Bon, l’école est un lieu d’apprentissage.
Y évaluer les progrès des élèves permet de prévenir les éventuels retards (pour une raison x ou y). Ça s’inscrit dans une politique qualitative.
Evaluer = comparer. On pourrait se dire « comparer PAS par rapport aux autres élèves, mais par rapport à la « norme ».
Le problème est que cette « norme » est par essence basée sur ces autres: un consensus des observations des enfants ces dernières décennies par nos spécialistes sur leur graphique. « A 6 ans, il doit savoir lire » par exemple.
Dès lors comment évaluer (pour surveiller les progrès) sans comparer ?
Difficile…
Il y a sûrement un moyen de « modérer » cette évaluation avec des choses plus ludiques et moins performantes. EJ te rejoins si c’est là ton coup de gueule.
Comme toi VF je me suis posé la question il y a quelques années pour mes nains.
Les écoles Montessori m’ont semblé mieux adaptées à mes convictions. Mais j’ai pas le pognon pour les y inscrire.
Evaluer devrait permettre de mieux orienter.
Aujourd’hui on leur demande d’être performant partout sinon il ne sont bons à rien.
Je suis sûr que, comme moi, si tu avais bénéficié d’un enseignement ludique correspondant à ta sensibilité (l’écriture ?) et qu’on t’avait pas bassiné avec la physique chimie, tu serais restée.
Fabriquer des mathématiciens écrivains illustre bien notre définition de la réussite moderne: la performance, sinon rien.
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C’était pionne, ouais, en un chouille plus élaboré mais VRAIMENT, pas trop.
Ce n’est pas le débat. Si je n’avais pas vécu deux deuils dans ma famille proche en l’espace de six mois, je n’aurais peut-être pas vécu d’échec scolaire. Et avec des « si » on mettrait Paris en bouteille. Je ne me sens pas particulièrement spoliée vis-à-vis de ceux qui n’ont eu aucun problème dans leur scolarité, ou même de ceux qui ont fait des études supérieures, car certains sont à peu près dans la même situation que la mienne, avec sans doute l’impression d’avoir fait une très longue et très onéreuse pisse dans(sur?) leur violon d’Ingres et grands dieux, cette phrase est longue. Ca m’a fermé des portes mais tout le monde sait s’en ouvrir d’autres, ce qui change c’est la manière de le faire. Ce que j’ai bien ressenti en revanche, c’est le complexe de celui qui sait aligner deux phrases mais qui n’est pas crédible sans ce morceau de papier qui prouve qu’il sait ou la simple surprise des gens quand ils découvrent que tu ne viens pas d’une famille défavorisée. De toute façon, la réponse au besoin de réussir semble de moins en moins porter les traits d’une scolarité sans anicroche, des études réussies ne sont plus garantes d’une situation financière correcte et d’un emploi épanouissant.
Je n’ai ni voulu ni su m’adapter à ce système et je ne vois pas l’EN comme la source de tous les savoirs et de toutes les vérités.
De là à ressentir une frustration de ne pas avoir profité d’une scolarité alternative, non.
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Montaigne aurait susurré un jour un truc du genre « Mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine ». Autrement dit « Mieux vaut avoir une bonne capacité d’analyse et de déduction que de connaître l’encyclopédie Universalis par coeur ».
Visiblement l’Education Nationale a négligé ce chapitre depuis Ferry (Jules !).
Remarquez, c’est logique : un citoyen qui sait réfléchir est beaucoup moins gouvernable qu’un citoyen qui sait compter.
De toute façon, le 21 décembre au soir ça sera la fin du monde. Youpi !
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Vous les jeunes ! révoltez vous.
L’école n’est pas nécessairement « l’éducation nationale » – ces gens sont des chancres, des tartuffes.
Le mamouth ne doit pas être dégraissé, il doit être abattu , dépecè.
Je suis favorable à l’école et farouchement opposé à l’éducation nationale, dont le mot que tu publies est un des symptomes.
Jules Ferry qui l’instaura était un colonialiste à tout crin et un idéologue de l’impérialisme, qui ne s’est pas qu’imposé aux colonies, mais aussi dans les provinces françaises.
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» L’école n’est pas nécessairement « l’éducation nationale » – ces gens sont des chancres, des tartuffes. »
–> je poursuis » des faignasses, bien à l’abri, profiteurs du système, et de l’argent des impots payés par ceux qui, eux travaillent… »
c’est bien cela?? j’ai tout juste non??
» Le mammouth ne doit pas être dégraissé, il doit être abattu , dépecè. »
–> et pourquoi pas brulé vif, comme votre idole, une certaine Jeanne d’Arc..??
» Je suis favorable à l’école et farouchement opposé à l’éducation nationale »
–> et vous proposez…???
une inscription à l’école Saint Machin, ou Sainte Truc Muche, privée, libre d’enseigner ce que bon lui semble (et oui c’est une école « libre »), mais quand même financée par les deniers de l’état (et oui faut quand même pas déconner)…
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