Cher Vieux Félin,
Bravo pour ton blog, bravo pour tout, bravo la vie, voilà, voilà.
Je t’écris parce que, comment dire, je me galère.
Je suis étudiante infirmière, et actuellement en stage. Ambiance pourrie de gonzesses, jalousie, hiérarchie qui pourrait faire pisser au froc un légionnaire, cancans, ragots etc. jusque là : normal.
-MAIS- il y a une putain de petite pute de sa race, qui se trouve être celle qui m’encadre, qui s’évertue all the fucking day à mes les péter. Entre opposition passive, sales réflexions de merde, gros taquet dès que je fais un truc, le but du jeu est de me faire chialer dans les toilettes (ce qui n’arrivera pas, je ne suis pas une tarlouze). Alors je serre les dents, les fesses et tout ce qui est serrable pour ne pas lui mettre une tête comme ça ! Jusque là, je gère. Je suis toujours agréable, serviable, I.R.R.E.P.R.O.C.H.A.B.L.E. Mais bordel, je sais que c’est elle qui fera mon appréciation, et ça me semble bien parti pour être daubé du cul ! (je suis certaine que ça a l’air d’être un détail, mais je te jure que c’est au moins aussi grave que la faim dans le monde, la double anale, et le papier autour des petits suisses que, putain depuis le temps, quelqu’un a bien du leur dire que c’était pas pratique !)
Bien consciente qu’une excision à coup de tiroir compromettrait mes chances d’accéder au diplôme, je suis à court d’idée et me trouve au fond du boule de l’impasse.
As-tu une solution, un conseil, du fric à me prêter pour que je lui fasse casser les genoux ?
Merci d’avance.Ninjaja
Chère Ninjaja,
Tu comprendras aisément que si j’avais du fric à filer, ma première action irait en faveur de l’industrie du tabac et je me réjouirais plutôt de claquer 650€ dans 10 cartouches de tiges que d’aller faire péter les genoux d’une malheureuse infirmière que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, 650€ étant le budget moyen à envisager pour l’intervention du ferrailleur psychotique qui vit caché près des poulaillers dans l’entreprise de Pute. Aussi, quand je crèverai comme tout le monde d’un cancer de la gorge, je pense que j’aurai bien besoin d’une infirmière ainsi donc qui suis-je pour leur vouloir du mal ?
En REVANCHE et ce sera là ma contribution, aux vus de mes petits tracas quotidiens tels que la pluie, mes cheveux blancs, la récente et subite fin de mes droits auprès de la sécu, l’inflation des blondes donc, mon ratio merdique sur torrent411, la façon de plus en plus obvious qu’a ma chargée de comptes de me piner jusqu’aux omoplates avec des agios carrément FONKYSTYLE, le Trésor Public qui semble vouloir me réduire à la prostitution et encore tout un tas de ces petites coupures au papier, superficielles mais extrêmement douloureuses, je me sens quand même concernée par ton problème de hiérarchie mal baisée.
La hiérarchie mal baisée est un problème strictement inhérent au fait de travailler dans quelque administration publique qu’elle soit. À qui du milieu hospitalier, à qui du social, à qui de l’urbanisme, à qui de la culture, à qui de l’enseignement, j’en passe, j’ai pas la journée. Parce que tu verras jamais quelqu’un de bien baisé faire chier le monde sadiquement, tu peux au moins être sûre que le bât blesse dans ses slips Miss Helen et que le soir, devant le miroir de son armoire à pharmacie, elle se trouve laide. Le problème vient du fait que ces administrations sont une source intarissable de frustrations pour qui y travaille. Là où on administre, l’individu est nié et si ton hydrocéphale t’en fait baver, c’est qu’elle en bave aussi.
Ça va mieux déjà, non ?
Là où ta situation s’avère délicate, c’est que tu es environ une sous-merde aux yeux de l’administration qui t’emploie temporairement et par extension, aux yeux de ta Némésis. Effectivement, quelle meilleure cible, toute trouvée emballée pesée, qu’une jeune stagiaire pleine d’idéaux sentant bon le neuf qui de toutes façons ne sera là que le temps de rendre son déjeuner après avoir fait la toilette de tous les vieux du service gériatrie ? J’extrapole peut-être mais c’est une bonne occasion de décharger des années et des années de frustrations, les stagiaires. Tes chances d’échapper au syndrome de l’urinoir sont donc bien minces. Mais c’est le dur que tu as choisis.
Je te propose donc de joindre aux siennes toutes tes sales frustrations et d’ouvrir avec moi le Grand Livre du Go Fuck A Dog, You Stupid Tramp.
Nous apprenons ainsi que le Grand Livre du Go Fuck A Dog, You Stupid Tramp, que je traduirais par « Baise un Chien, Espèce de Traînée Hydrocéphale » repose sur le principe pilier de l’observation de l’adversaire.
Nous avons déjà vu que ta Némésis baisait mal ou pas et qu’elle ne s’aimait que modérément. C’est déjà un terrain sur lequel tu peux commencer à bâtir des hypothèses sur elle. Parce qu’il faut connaître ton adversaire pour bâtir de bonnes hypothèses, tu dois l’observer avec attention. Toutes les informations que tu pourras collecter sur elle serviront de composte à la pousse de vannes robustes et magnifiques. Des fleurs, ouais.
Ensuite tout dépend de ce que tu veux faire, l’important étant de toujours le faire devant témoins.
La confrontation frontale de front :
Attention cette méthode nécessite un aplomb et un sang-froid important. Les gens ont peur de la vérité et de l’honnêteté dans la parole tant nous sommes employés à mentir sur nous-même et aux autres à longueur de temps. C’est une bonne façon de lui déconseiller de recommencer.
Elle consiste, la prochaine fois qu’il y a une audience suffisante autour de vous au moment où elle te calotte, à calmement et surtout poliment mettre les points sur i et les clitoris sur la table. Tu peux alors faire la liste de tous tes griefs contre elle et ponctuer cette énumération sûrement fastidieuse d’une question ouverte « Dans quelle mesure le fait de m’humilier constamment vous apporte-t-il satisfaction ? ». L’important étant de parler suffisamment fort pour tout le monde en profite tout en la regardant droit dans les yeux. Cette méthode perd tout attrait si l’on fond en larmes subitement ou si ça se produit sans témoin. On perd en crédibilité si on accompagne cette question d’un « grosse pute » ou « je vais te piquer, sale truie ».
Les p’tits trucs de vraie pute de la vie de tous les jours:
Tu peux aussi très bien prendre exactement les mêmes armes que les siennes et passer le temps qu’il te reste à faire de sa vie un enfer hospitalier pavé de bonnes intentions. Les mamelles de cet enfer étant fourberie et obséquiosité, et le lait les fleurs de vannes que tu auras pris soin de faire pousser sur ton temps libre, retournant chacune des informations récoltées sur ton adversaire contre elle, avec une infinie bonté. Exemples :
– Lui proposer très régulièrement des chewing-gums à elle seule et sans jamais en prendre toi-même.
– Lui offrir un exemplaire d’Aime-toi, le ciel t’aimera, ou un titre de Cyrulnik tels que Le Vilain Petit Canard ou Un merveilleux malheur.
– Toujours lui proposer de s’asseoir dès qu’elle entre dans une pièce.
– Lui proposer régulièrement des lingettes rafraîchissantes spéciales Zone T ou un brumisateur.
– Lui demander comment ça va ce matin lui frottant le dos ou l’épaule.
– Lui proposer de lui apprendre à se coiffer.
– Tous les jours dès 10h40, s’inquiéter régulièrement du déjeuner et de son appétit « ça va, tu tiens le coup, t’as pas trop faim ? »
– L’éventer avec une feuille de bananier.
– Lui conseiller de prendre du magnésium.
– Lui faire des pâtes de fruits maison.
– Lui dire régulièrement combien tu l’admires « compte tenu des circonstances ».
– La prévenir chaque matin trois jours avant, à chaque diffusion de Belle Toute Nue.
– Prendre sa défense : « Moi aussi si j’étais à ta place je serais frustrée ».
– Ponctuer chaque salut de fin de journée d’un « Bon courage ».
« La boue est faite de nos Fleurs.
Bleues, je le sais. Mais encore ? »
Choisis tes armes.
Amicalement,
VF
HAHAHAHA.
Sinon, je comptais t’offrir des pâtes de fruit et du curry de crevettes la prochaine fois, mais maintenant j’ai peur de vexer.
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Pars du principe que tu peux tout me faire bouffer avec ton curry, même de la pâte de coings.
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Les fleurs s’épanouissent dans la b(l)ouse…
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Reste encore la bonne vieille technique du gode innocemment déposé dans son casier. En fonction de la tête le lendemain, tu sauras si ça va mieux pour elle.
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Le gode n’est pas la réponse à tout, je suis la première à le déplorer.
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Salut à toi Ninjaja. Déjà t’écris bien et t’as l’air funny, good point.
Bon. Même si je comprends parfaitement que tu sollicites les conseils de la taulière tant elle brandit sa putasserie comme un étendard, je te suggère plutôt de te tourner vers un guide plus, hum… spirituel. Du genre implanté depuis 2000 ans, avec une barbe sexy-burger.
Je te l’accorde, de prime abord, les conseils proférés semblent judicieux. Mais *RIDEAU QUI TOMBE* ils ne le sont pas. Ils ne feront que t’enfoncer davantage dans la fameuse war of puss qui sévit dans les milieux professionnels féminins, et qui renvoie la Guerre Froide au rang d’une querelle de chatons. Donc. On te propose soit l’explication franche, soit les coups de traf’. Sors de cet enfer, il est encore temps.
Devient un bulot.
La solution c’est tu t’en branles, t’as pas de temps à paumer avec ça. « Dansez sur moi » disait Claude. Parce que sinon t’as pas fini, jamais, surtout si on considère le milieu professionnel que t’as choisi, et le nombre de gens qui se mettent à te scier les roupes dès qu’on leur concède un atome d’avancement. Joue la fine. Ta pute de chef veut que tu pleures, que tu bégayes, que tu rougisses? Fake it. Ça la tuera, lentement, insidieusement. Et lis la Holly Bible, on y explique très bien comment dealer de l’amour et de la miséricorde pour en fait dominer le monde.
Voila. Allez vous faire mettre en paix bande de nazes.
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Conseiller à une infirmière de fermer sa gueule? Y’a pas à dire, t’as toujours de bonnes idées… Tu veux qu’elle crève, tu te sens seul?
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« Apprends à porter ta croix », je dis.
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En fait non je dis pas ça. En vrai je lui conseille juste un genre de troll. De se foutre au-dessus de la mêlée. De pas laisser de prise. D’attendre.
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Merci VF. Oui ça va déjà beaucoup mieux.
Je le dis aujourd’hui sans honte : » Oui, je suis victime d’une mal/non baisée ! » J’aime beaucoup les petites réflexions attentionnées. C’est assez sécurisant et jouissif de la jouer « j’ai remarqué que tu as un gros derche, mais je veux t’aider. Dieu t’aime toi aussi ». Je vais mettre ces précieux conseils en pratique dès demain parce que jusque là, j’envisageais des laxatifs dans son café. Mais chaud à faire, et puis ça se détecte à l’autopsie, non ?
Ne cessons jamais de bouillave car en vraiI, la Frustration, c’est pas joli joli !
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Daynada swouitie.
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Jésus, j’ai essayé de parler mais pour résumer j’ai TORT SUR TOUT. Pour le bulot et le reste je pense malheureusement que tu as raison. Pendant 1 an, le sourire « je suis une merde pardon pardon pour ma misérable existence » suffisait à m’extirper de ce bourbier d’utérus et stérilets. Mais en fait j’en ai un peu plein les couilles. Là, je laisse pisser et me trouve quand même tous les jours à Omaha beach face au Sheitan en Croks, vicieuse et étroite ! Et c’est vrai que ça me ferait du bien de lui amener une boisson drainante à la pause…
En tout cas merci bien, je vous ferai part de la suite…
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Mais c’est pas possible, elle change d’avis comme de chemise cette petite. C’est pas le vrai, tu sais. T’es pas obligée d’être d’accord quand il dit de la merde.
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Je sais pas, je crois que c’est la barbe sexy burger…
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Jésus t’adore chérie, mais d’où je dis de la merde? La situation c’est une guerre. Tu proposes soit une confrontation qui a peu de chances de s’avérer efficiente, soit des techniques de coups de pute. Je propose une reddition de façade, pour obtenir l’armistice.
Téma la sagesse, plus vrai que le vrai.
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Les methodes les plus perverse
s sont
aussi les plus efficaces! Quelle fougue, j en ai presqu envie Que mon boss me cherche héhé lundi sanglant annoncé
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Excellent CDLC merci merci c’était parfait comme d’hab’.
Tiens VF un problème de moins: http://www.youtube.com/watch?v=FWmuAr1-zpI
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:)
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Ne JAMAIS rentrer dans une guerre de tranchees/d’usure avec son superieur direct, d’autant plus s’il t’evalue a la fin. Veux-tu vraiment lui donner des munitions pour fusiller ton rapport final ?
NE SURTOUT PAS LUI DONNER UNE LEGITIMITE A TE DEMOLIR
En agissant exactement comme le « petit stagiaire merdeux qui ose ouvrir sa gueule », ne jamais lui donner de « vraie excuse ». Donc rien de direct, le changement de comportement provoque par un speech emouvant, ca ne marche que dans les films et autres series tele de gonzesses.
Dans la realite, soit elle te demolit apres coup avec condescendance (« o toi, miserable stagiaire qui ne connait rien a la vie »). Soit elle ne dira rien et upgradera son armement pour te demolir de plus belle jusqu’a la fin du stage. Penses-tu vraiment que quelqu’un qui marche a la frustration va d’un coup te dire « oh mon dieu comme tu as raison, vite vite devenons les meilleurs amis du monde » apres un speech de 15 secondes d’un subalterne ?
JAMAIS RIEN EN PUBLIC MALHEUREUSE ! Bien que seduisante sur le papier (du monde autour, peut-etre du soutien, toussa), cette idee ne sera bonne qu’a te faire etiqueter « petit con de stagiaire » sur le front, et en public qui plus est. Tu retombes dans les memes travers que precedemment. Cette idee est terrible car non seulement personne ne viendra a ton secours, mais surtout tu pourrais meme avoir des retours negatifs d’autres temoins (comme un collegue de ta chef par exemple, la soutenant par esprit de caste). Et la, ca sera bonbon de renverser la vapeur.
N’ESSAYE PAS DE DEVENIR SON AMI, elle tient vraisemblablement a son rapport de force, ca serait comme essayer de lui enlever son jouet, c’est peine perdue.
Tu peux donc faire ce que preconise Jesus, mais cela demande une enorme dose de sang-froid. A moins que tu n’en aies l’habitude, il est fort probable qu’apres une enieme longue et dure journee, ton masque craque sous une enieme pique. Les dommages subis n’en seront qu’aggraves et une fois que tu as craque, tu n’arriveras plus a faire le bulot aussi facilement. A ne faire que si tu as un passe-temps tres regulier particulierement defoulant ou si tu es une psychopathe.
De plus, si cette technique est bullet-proof pour l’ego. N’oublie pas qu’un stage, c’est LONG et que ce genre de strategie n’est vraiment viable que sur le court terme. Au bout d’un certain temps, tu craqueras.
Je te conseilleras plutot de jouer sur un sentiment de culpbailite et de compassion, ce qui necessite soit un ego elastique, soit d’etre franchement desesperee.
C’est un processus en deux temps qui commencera d’abord par une demande de validation et finit en titillant sa culpabilite.
Idealement apres une dure journee pour vous deux. Glisse lui donc un petit talk sur « les efforts et sacrifices que tu dois encore founir pour faire du bon boulot ». Ca ne doit pas etre trop formel (la demarche paraitra trop telephone) mais ca reste une mini confidence donc il faut qu’elle soit dispo jusqu’au bout (pas de risque qu’elle s’en aille faire autre chose de plus important), cherche donc un moment d’accalmie en fin de journee. Elle ne t’enverra pas bouler si tu viens de toi meme, dans un tel contexte, reconnaitre que tu en baves et que tu dois t’ameliorer pour devenir une infirmiere aguerrie. D’autant plus que dans cette situation, le fait que tu viennes la voir pour lui confier ceci implique qu’elle-meme est une infirmiere aguerrie dont tu cherches a te rapprocher. Tu viens donc lui demander te confirmer qu’elle est trop baleze et que tu es tellement moins efficace qu’elle (ce qui est surement vrai au demeurant, no offence). Il y a fort a parier qu’elle ne relevera pas trop ou pas beaucoup (on est pas dans un serie tele, remember ?)mais ne te decourage pas et entame la seconde phase.
Tu dois lui signifier que tu comprends qu’elle soit dure envers toi. Elle sait tout mieux que toi, elle connait le boulot et l’endroit, il est normal qu’elle soit agacee si les choses ne vont pas a son rythme (du moins c’est ce qu’elle doit comprendre). Atenntion ne va pas la remercier explicitement de mal te traiter, cela impliquera une reaction naturelle de deni de sa part (elle ne va surement pas admettre qu’elle te traite comme un chien) et te renverra a la case depart (stagiaire qui ouvre sa gueule). Mets plutot l’accent sur le fait que ce boulot est dur et DOIT s’apprendre a la dure (compte tenu de ses consequences blabla), anything pour qu’elle comprenne que tu reconnais la legitimite de la rudesse de son enseignement. Elle devrait naturellement acquiescer cet etat de fait. Ce faisant, tu allegeras un peu sa frustration et elle devrait se montrer plus coulante a l’avenir (meme si elle ne te le dira probablement pas de visu)
Les gens frustres ne se combattent pas avec des tranchees, cela ne peut qu’aggraver leur frustration. les gens frustres se combattent en leur faisant comprendre « tu as raison de me traiter ainsi, je comprends. Please go ahead, c’est le jeu ». Cela les culpabilisera plus que cela ne les defoulera de te mener la vie dure apres coup. Tu as bien plus de chance de surivre en montrant que tu la comprends plutot qu’en la detestant.
Cela implique de faire la serpillere, je te le concede, ou du moins d’en jouer le role. Cependant, c’est la situation la plus facile pour survivre et si tu es prete a faire le bulot, ce conseil n’en est qu’une variante plus facilement realisable. Seduis la au lieu de faire front.
(Je souligne tout de meme que la difference entre la servilite et cette seduction tient au fait que tu te joues d’elle et non vraiment avec elle. Ne deviens pas vraiment un paillasson hein)
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Magnifique :D Je plussoie ++++
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Dans quel monde tu crois qu’un jour on pourra me faire écrire « nan mais ferme ta gueule, c’est mieux. »? Je suis dessinée comme ça. Mais je pense que tu as un peu raison, ne serait-ce que parce que tu as une tête de stagiaire abusé et que je suis pas près de mettre en question ton expérience du sujet seulement ce que tu lui conseilles, en plus d’être dégradant, ne fait que perpétrer ce genre de comportement qui tient pour elle du harcèlement moral. Moi je suis pas adepte de l’adage « ça te fera les fesses ». A sa place, sa supérieure, je lui aurais tordu les tétines. Alors sans doute ça ne validerait pas mon stage mais elle y regarderait à deux fois avant de recommencer à faire chier pour le plaisir.
Faut connaître son camp.
Ah et fuck you.
Ca va, sinon?
On te voit plus aux swarays.
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Ce processus n’est degradant que si tu y cedes a cause de la pression du harcelement. Ce qui est fondamentalement different de mon approche (simuler un tel processus pour avoir la paix).
Exactement comme si je feignais de m’interesser au maquillage outrancier ou si je feignais de m’emouvoir de l’expulsion de tes cousins en 2010, juste pour te plaire.
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Precum, si tu fais allusion à ce à quoi je crois que tu fais allusion, gaffe, ni toi ni moi ne voulons en arriver à une bête bataille d’insultes sur le physique, la religion, les professions des parents, les joues, les mères, le voulons-nous vraiment, hein, espèce de gerbille anabolisée?
Y’a aucune différence, soit tu cèdes à la pression, soit tu cèdes à la pression en te disant que C’est Ton Choix et en cachant ta tête de vaincu sous un masque de vaincu.
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Non je prefere travestir mon ego en magnifique fierte en carton et envoyer tout balader en son nom. Je pourrais ainsi bruler tous les ponts menant a mon ambition.
Une victoire a la pyrrhus est une defaite sous un masque de victoire.
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C’est l’équivalent, mais mot pour mot, du « la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe » version je suis allé à la Fac et je lis Montaigne. Si tu commences à étaler de la culture à la place de vanner, je crois que ça sent la défaite. Vas-y, attache-moi à la station vélib’ et insulte-moi en langue en morte.
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Alors c’est ca, tu trolles quand t’es au pied du mur ?
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C’est toi marche sur la tête. Non, je t’insulte quand je m’ennuie surtout… On s’insulte plus assez je trouve, depuis que t’es parti passer ton diplôme de Gentil Organisateur. Et accessoirement, même si je concède que ta solution est la plus efficace pour OBTENIR UNE BONNE EVAL je suis foncièrement pas d’accord avec l’hypocrisie du » je t’emmerde même si je ne dis rien et que je suis la seule à le savoir, c’est pas grave, ça glisse ».
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Pourtant c’est exactement ça, « je t’emmerde », non?
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Alors ca pour se peinturlurer sur son avatar comme le clown de ÇA ou donner des conseils sexo-girly y a du monde, Mais pour faire preuve de subtilite et de discernement, y a plus personne. C’est tout juste si tu lui conseilles pas de lui foutre une baffe a sa chef.
Tu devrais pas etre programmee pour faire plus preuve de douceur et de compassion et abandonner ces positions virilistes a ceux qui savent ?
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Voila Jesus ! Montre-lui qu’elle dit n’importe quoi la donzelle.
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Et tu crois qu’elle se l’est pas déjà dit toute seule? Tout le monde fait ça. Tout le monde se dit « putain, celui-là je l’EMMERDE ». Tous autant que vous êtes, la grande majorité des gens, vous avez quelqu’un à détester dans votre milieu pro ou étudiant. Ou plus généralement, chaque fois où quelqu’un nous chie dans les bottes, nous manque de respect ou nous marche dessus. Les gens se taisent. Tu verras personne ouvrir sa gueule devant des aberrations. On apprend à fermer sa gueule et on fait passer la pilule avec l’illusion que puisque nous refusons d’en être touchés, nous pouvons nous soumettre de façade et emmerder en sourdine devant des gens qui ont fait EXACTEMENT la même chose des années auparavant et qui ont amassés ce que tu t’apprêtes à cueillir comme les fruits d’une victoire, tes sales petites frustrations.
Tu me diras que vous travaillez et gagnez votre vie et pas moi. C’est vrai.
Je ne peux pas me comporter comme ça. Endurer. Fermer sa gueule. Comme je le disais plus haut, si j’étais à la place de Ninjaja, la nana, je l’aurais prise entre quatre yeux avec des tremblements dans la voix ou je lui aurais collé la honte de sa vie devant tous ses collègues.
Je ne peux pas me comporter autrement, même adulte. Même conscience du fait que ça ne sert pas particulièrement ma carrière professionnelle, ou avant ça mes études.
Je suis tout-à-fait consciente que ça me dessert.
Je fais en sorte de pouvoir me regarder dans les yeux sans trop rougir.
So far, je rougis pas.
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Donc j’avais raison et t’avais tort. C’est tout.
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Allez, c’est mon conseil qu’elle demandait, AINSI que ceux des commentateurs, ça a toujours été le cas. Tu donnes un conseil que je juge merdique même si je concède qu’il permet de ne pas faire de vagues et d’avoir son petit diplôme après s’être fait traité comme une merde. Tu remarqueras que je ne lui ai pas conseillé de faire ce que j’aurais fait. Tout le monde rêve de faire ça. Moi, je le fais et je ne pourrais de toutes façons par agir autrement. En ça, je suis pas tout-à-fait certaine d’avoir tort.
Cela étant, est-ce que ta bite a poussé depuis le temps que tu tires dessus?
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Sans troller cette fois, vu que tu t’es fendue d’une vraie reponse, une fois n’est pas coutume.
Je ne preconise pas d’endurer, tu penses que je mets un deguisement de paillasson pour preserver mon ego pendant qu’elle s’essuie sur moi mais ce n’est en rien le cas.
Je ne crois pas au conflit direct dans 99% des cas, et je ne peux pas endurer une situation de harcelement, je craque tres vite.
Manipuler la personne en face me parait bien plus facile et bien plus sain pour mon propre equilibre.
je pense simplement que l’equation « personne qui te fait chier »= »pire ennemi » est un peu short-minded. J’ai globalement du mal a detester une personne me harcelant, un rapide examen me permet de realiser que je suis souvent plus chanceux sur beaucoup de points (surtout envers les personnes frustrees dont l »apanage est le harcelement). Des la je me trouve dans l’impossibilite de la detester, je vais plus etre desole (cela peut passer pour de l’arrogance astronomique mais ce n’en est rien).
Ce processus de seduction decrit plus haut me permet d’avoir la paix. Je ne me vois pas apres lui garder de la rancune simplement pour ne pas passer pour un hypocrite aux yeux des autres (ce qui d’ailleurs arrive tres rarement), mon ego n’interfere pas avec la vision des autres sur ce point,
Je la bats a son propre jeu et je la fais m’apprecier alors qu’au fond je la plains sincerement, Te faut-il un plus gros « fuck you » envers elle ?
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(c’est assez confus je sais, pour ma defense je n’ecris jamais en francais depuis mon arrivee ici)
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Une petite idée comme ça:si elle est mal/pas baisée et qu’elle n’a pas d’enfant,insister lourdement sur le fait que tu aimes les enfants,que tu as de bons contacts avec eux;logiquement,elle devrait changer de couleur et baisser d’un ton…
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ah ?
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Ma chère petite future coch(n)onne (expression corporate chez les nurses, les autres, allez vous faire foutre),
Ton stage doit durer quelques semaines, la faute à ce putain de nouveau programme où cette innocente frigide de Virginia Henderson a décrété « pour apprendre à piquer 3 mois avec la même mal baisée tu resteras).
Oeil pour oeil, dent pour dent.
Ne tend pas l’autre joue, laisse ça aux eunuques sexy-burger.
-Frotte du munster dans ses sabots crocs matin et soir.
-Chourave lui sa tasse à café.
-Fait un trou dans niveau du cul dans sa tunique fraîchement remontée de la lingerie, ou change l’étiquette de son nom avec une tenue de taille inférieure.
-Brûle en douce la pointe de son Bic 4 couleurs.
-Massacre son feutre noir pour les poches à perf.
-Jette le paquet de Carte Noire qu’elle vient juste d’amener parce que c’était son tour.
-Demande au brancardier antillais du coin qui ne peut pas la piffer également de lancer des rumeurs audibles sur un récent gang bang au sous-sol.
Bref, soit la pire des putes dans son dos, et l’élève IDE irréprochable en face. Valorise-la en lui disant toujours merci, afin qu’elle sente combien son clito tombé du tiroir n’était qu’un amas graisseux inutile.
Et, enfin, soit la plus cool des stagiaires avec ses collègues.
Ainsi, chère pucelle des étages, lorsque cette infâme truie subira sa déchéance en public sans en trouver la raison, et que ta blanche vertu d’élève humble et modèle sera inattaquable et exempte de tout soupçon, alors ma colombe, alors:
La cochNonne attitude tu incarneras. La meilleure des nurses tu feras.
Bisous ma bleusaille.
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Lui pourrir la vie, c’est une super idee. Je me demande juste sur qui elle va se defouler.
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raccourci aussi pourri que le commentaire.
Suivant ?
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Il est en effet hautement improbable que plus frustree sa chef sera, moins elle se défoulera sur son punching-ball habituel. Way to go, Sherlock.
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C’est bien ce que je disais.
Mais si tu relis mon commentaire, tu verras qu’il n’est nullement question de rentrer en frontal. De l’humilier / lui pourrir sa vie au boulot tout en conservant sa foi chrétienne et son aura d’immaculée conception innocente.
Le rapport de force de fonctionne pas, nous sommes d’accord.
Mais je partage le point de vue de VF, faire le sac à foutre ça n’aide pas à se construire. Il faut savoir assumer sa nature et se respecter: mais en toute intelligence / subtilité.
See u Watson.
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T’es meilleure que le psy de mon taf (service public, ouaip aussi). Merci tout plein pour le coup de main, je me mets au boulot
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Chère jeune future recrue sache que, de manière générale, quelque soit le niveau d’animosités, coups bas et ragots qui semblent rêgner en maitre au sein d’une équipe, la remarque d’une stagiaire sur un de ces membres, même le plus détesté aura pour effet de resserrer le groupe comme des hémorroides devant un coloscope.
Mauvais plan.
Et pour avoir un jour été à ta place (mais là je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître) laisse pisser. Elle sait tout, tu ne sais rien, et même si tu sais elle sait mieux et elle aura de toutes façons une réflexion à faire.
Je ne sais pas trop depuis combien de temps tu es dans ce stage, mais tu pourrais lui demander un petit bilan. Avec un peu de chance elle te sortira un point positif, on peut rêver, et te donnera peut être quelques éclairages sur ce qu’elle attends. Attentes auxquelles tu pourras démonstrativement t’évertuer à répondre.
Et si toutes fois il y a dans l’équipe une fille ou un gars avec lequel tu accroches un peu mieux, tu peux également lui en toucher 2 mots les jours de grands désespoir. En tête à tête et en jouant le doute et le découragement.
Hold on, ce stage aura une fin et tu auras une bonne évaluation. Tu as un but, et un avenir, ne te laisse pas décourager par quelqu’un qui n’a plus rien de tout ça.
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« Je ne sais pas trop depuis combien de temps tu es dans ce stage, mais tu pourrais lui demander un petit bilan. Avec un peu de chance elle te sortira un point positif, on peut rêver, et te donnera peut être quelques éclairages sur ce qu’elle attends.
Attentes auxquelles tu pourras démonstrativement t’évertuer à répondre »
Demande d’approbation + empathie, i rest my case
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Bon, voilà un petit moment que ce stage est fini. Je lis les commentaire et m’aperçois que l’anecdote est un réel problème de positionnement (je parle pas de cul là… pas encore… on se connait à peine). Alors, en réponse à vos conseils, ben j’ai un peu tout fait : j’ai fermé ma gueule quand ça ne m’étais pas trop insupportable, j’ai tapé dedans quand elle me chiait dans les bottes etc… et au final, j’ai mené mon stage du mieux possible, en étant d’une courtoisie implacable en face de gens qui l’étaient aussi (il y en a). Bilan :
> Quand on y met de la bonne volonté, il y a quand même des gens qui le remarquent, et qui te sauvent des flammes autant que faire se peut
> Quand elle n’y met pas de la bonne volonté, tu peut user de demandes de bilan, gâteau au nutella, lèche-bouleries en tout genre ou sincère conversation, rien ne bougera jamais, TU ES UNE MERDE
> L’encadrement des stagiaires n’est qu’un changement de décors pour ce qui se joue entre les membres du personnel et C’EST CA LA BAISE PARCE QUE IL NE S’AGIT PAS VRAIMENT DE TOI, c’est le « Game of throne » du peniflow !
> Ensuite, on ne se refait pas ! Je me demande si fermer ça gueule en stage ne signifie pas fermer ça gueule in your all life ! (un très bon film à ce sujet : « Sauf le respect que je vous dois »)
> Enfin, c’est un peu chiant d’évoluer dans un aquarium de gens qui se pensent au dessus parce que tu vois, travailler dans la santé, ça te permet de péter plus haut que tu n’as le boule ! Même si ça m’intéresse, je ne vois pas pourquoi certains infirmiers se la pètent autant… Avant de sauver des vies, on torche des culs.
Sur ce, je vais me faire un sandwich au pâté.
Mesdames, Messieurs et les autres, merci encore, gardez la pèche !
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Elle est sûre, elle veut pas s’asseoir, madame le noeilrochirurgien ?
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Elle s’assoit déjà beaucoup trop…
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Ton histoire me fait penser à une des miennes.
Un chef ne manquait pas une occasion pour critiquer mon taf, me dire de faire une chose, puis son contraire. J’aurais pu (ou du) devenir chèvre. Mais, bizarrement, ça me faisait spontanément rire ; ce qui avait le don de l’agacer, mais point de me détester. Il m’aimait bien.
Un jour il est allé trop loin. Je lui ai dit « ta gueule ». Le soir, il me payait des coups à boire.
A la fin de mon CDD, il m’a confié qu’il en avait marre, qu’il allait s’arrêter de travailler et, plutôt que de se casser le cul à turbiner, qu’il irait baiser les femmes des autres. Il a donc démissionné. En ce qui concerne ses autres projets, je ne sais pas si ça s’est concrétisé.
Donc, en gros, je te dirais de faire ton taf, et de le faire bien, sans jamais oublier que ce n’est qu’un taf et que ta vie est ailleurs. Prends de la hauteur. Soit détachée.
Et, contrairement à ce qui est dit plus haut, je ne te conseillerais pas d’agir par derrière. Bien que sur le papier ce soit drôle, ça ne t’assurera pas, selon moi, tes arrières. Bien au contraire !
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Pour le coup, je suis vraiment un touriste ! Je n’avais pas vu que son stage était terminé. J’aurais du lire le dernier post… Désolé vieux félin. Je comprendrais si tu supprimais mon commentaire, mais également si tu le conservais. Jeune cabot
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Pourquoi l’enlever? Ça peut servir à d’autres.
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je suis bien d’accord avec toi, le rire peut etre la clef : il n’est pas forcement désobligeant mais il montre que tu n’es pas en train de jouer ta vie, et par là meme que tu n’es pas une proie servile à manipulateurs en tous genres.
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J’ai pas lu le nouveau thème est merdique et illisible sur mon ordi, avec opera. j’te dis pas sur mon phone.
L’article avait l’air débile de surccroit.
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sinon tu peux aussi lui demander à tout bout de champ : « Ça va, tu t’en sors? »
Personnellement cette phrase innocente prononcée avec condescendance me rend hystérique.
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