Dimanche 28 octobre 2012, intérieur jour, salon. Il est 9h22 et nos protagonistes s’engueulent déjà à propos d’une peccadille domestique. Il est question d’étagère et de menaces de garde alternée.
P : De toute façon, je vais pas la poser maintenant, ta putain d’étagère, ça peut bien attendre que je revienne !!! C’est quoi le crucial là-dedans ?
VF : Mais je sais pas, t’as pensé que je pourrais te quitter pendant ce temps-là ? Hein ? Comment je fais après ? Non, ça n’attendra pas. Ça fait trois mois, Pute. TROIS MOIS que tu m’as promis de le faire. Tant que tu n’auras pas posé cette étagère, vous ne partirez pas et l’A1 va rapidement se remplir de véhicules comme mon cœur à cet instant se remplit de bile. Et ton pote Prolo va attendre, attendre, attendre dans le froid comme Lilli des Belons le soir de Noël en attendant Marcel Pagnol, des larmes glacées accrochées à ses longs cils. Attendant dans la nuit sans avoir l’air – mais les couilles bleuies de froid – son ami qui tarde à le rejoindre.
P : Parce que tu crois peut-être que tu vas m’empêcher de partir ?
VF : Si le fait que je sois malade ne t’empêche déjà pas de partir et si en plus tu ne réponds pas à la dernière volonté d’une future défunte… Ouais ouais ouais. Je vais te forer ton premier vagin.
P : Y’a ton téléphone qui sonne.
VF : Je te donne trois mots : perceuse, étagère, salle de bain. Tu les places dans le sens que tu veux et TU POSES CETTE PUTERIE D’ETAGERE.
P : Ouais ça fait cinq mots. Y’a ton téléphone qui sonne.
VF : ALLÔ ? Pute, vous avez pas intérêt à vous casser en loucedé.
C’est ma sœur.
MMM : Tout va bien chez toi ?
VF : Nan. Tu vas bien ? Qu’est-ce que tu veux ?
P : Tu sais que ça va mal finir cette histoire…
VF : OH TA GUEULE HEIN TA GUEULE.
MMM : Charmant. Je voulais juste te dire…
VF : Mais pas comme ça putain, mais laisse-moi la vider avant ! Mon Dieu qu’il est braque… Ouais, Mimi ? Quoi ?
MMM : Bah que ça y est, quoi… Papy est…
P : J’ai pas le temps de la vider et de la nettoyer !
MMM : Mort ce matin, il a eu une arythmie et puis une attaque, ils n’ont pas pu…
VF : BORDEL mais je vais le faire !
MMM : Les obsèques sont mercredi…
P : Pas le temps… On se casse, après. Les mioches, dites au revoir à Maman.
MMM : BON OH !
VF : Bah quoi ?Barouch hachem. Il a eu une belle vie. Je peux te rappeler dans cinq minutes quand je serai mère célibataire ?
MMM : Ok.
VF : Bon eh oh, toi, là-bas. C’est quoi ce taf de tunisien de Tunis dans la salle de bain ?
P : Pourquoi tu essaies toujours de m’empêcher de partir ? Pourquoi faut toujours que tu m’emmerdes à mort avant ?
VF : C’est dégueulasse de dire ça ! MON GRAND-PÈRE VIENT DE MOURIR.
P : T’en as rien à foutre, tu le dis toi-même. Arrête de me mettre en retard, on revient mercredi.
VF : Hey, je suis la SEULE à pouvoir dire ça, ok ? Allez casse-toi, va.
P : Tu m’embrasses pas ?
VF : Non. Et si je meurs avant que tu rentres, tu l’auras sur la conscience toute ta vie.
P : …
VF :…
P : Ok, babaille.
Une fois que les fruits de mes entrailles et leur père eurent quitté les lieux, j’ai rappelé ma sœur et nous avons rapidement convenu que la meilleure façon de rendre hommage à notre grand-père le lendemain serait de nous gaver de chocolat devant Kathy Bates, successivement dans Misery et Dolores Claiborne. Hormis avoir trouvé à Kathy Bates une ressemblance physique parfois frappante avec notre mère dans Dolores Claiborne, nous n’avons pas fait grand-chose, nous sommes restées l’une près de l’autre. Nous avons beaucoup parlé, parlé vraiment et ça a un peu comblé ce regret qui nous prend toutes deux depuis que nous sommes mères chaque fois que nous nous quittons : celui de ne pas avoir assez profité de sa sœur.
Nous nous donnons rendez-vous le mercredi suivant à la gare. Pourquoi prendre le train de 8h11 alors qu’on peut prendre le 8h53 ? On va juste se meuler 40 minutes de plus. Ma sœur me répond que notre tante est suffisamment stressée et qu’elle n’a pas voulu la contredire. J’ai froid. J’ai passé un temps infini à savoir ce que j’allais mettre : ce qui impliquait → essayer de me rappeler les « bien »/ »pas bien » des obsèques juives, tout en composant avec le degré d’observation de mon grand-père au Talmud, not much. Mais c’est sans compter sur la famille par alliance et ma tante, devenue pratiquante depuis des lustres. J’ai caché mes seins, j’ai caché mes tatouages, j’ai natté ma touffe, je ne me suis pas maquillée MAIS je porte une petite robe noire. Donc j’ai une sale gueule et je me meule les guiboles.
Parfait pour un enterrement. Parfait pour la dernière de son nom.
Arrivées à Saint-Lazare, nous attendons notre cousin chez Starbucks, il est bloqué dans les embouteillages, je descends fumer de quoi l’attendre et quand je remonte, ma sœur m’avoue que j’embaume une partie de la boutique tant je pue le haschich. J’ai froid. Trente minutes plus tard, nous sommes au chaud dans la voiture de Mika. Nous partons vers Thiais, le convoi funéraire part lui des Batignolles. Je demande à mon cousin si je peux me maquiller, il n’en a pas la moindre idée et prenant cette absence de réponse pour un oui franc, je fais illico un petit truc scrédit sur mes yeux de lapine mixomateuse.
Je fume encore. Je profite de l’habitacle pour m’en mettre un maximum dans la gueule avant de descendre sur le parking glacial et ensoleillé du cimetière de Thiais. Là où attendent déjà une petite poignée de gens dont ma tante et son mari, les sœurs de mon oncle au grand complet, juifs de Tunisie, tout en faux-blond en maquillage et en bijoux. L’unique frère de mon oncle qui en est une copie androgyne. Certains de leur enfants présents eux aussi. Il fait un froid pénétrant. Tout le monde squatte le soleil et finit immanquablement par se faire de l’ombre. Ainsi les groupes se dispersent, plus par rapport au soleil qu’aux discussions.
Je vois mon autre cousin – le frère de Mika, Éric – que je connais beaucoup moins depuis les années, sans doute à cause de certaines visions diamétralement opposées et de mes petits jeux cruels d’enfant. Il est beau, il vit à Miami, il est très bien habillé, il porte des lunettes noires, il travaille chez Dior, il a tout compris à l’Amérique, il est gigantesque. Il est devenu une gravure made in Miami Beach, une étincelle. Il me salue poliment, je prends de ses nouvelles en tentant de lui faire comprendre que je regrette le froid entre nous. Il ne le voit pas. Il n’y a que de la peine en face de moi, un petit-fils qui souffre un grand-père qu’il adorait.
Je tente le coup auprès d’Hervé, cousin par alliance à l’œil pétillant et à la bouche qui ne demande qu’à sourire. Je l’embrasse aussi fort que la décence me le permet et je l’engueule à propos d’un message fb auquel il n’a jamais répondu, il m’assure qu’il y a répondu dans l’instant en me laissant son portable avec un aplomb qui malgré ma certitude me pousse à sortir mon iPhone pour vérifier. Tout en cherchant le message et en saluant la première femme de mon père et son mari, nous continuons de discuter, ou plutôt de jouer à regarde comme ma vie est formidable, il déboule ainsi son grand smartphone avec la vidéo de la petite qu’est belle comme une petite fille vraiment belle. Il m’apprend qu’il prend le temps. Qu’il a arrêté de travailler pour s’occuper de sa fille, que sa femme est très prise par son boulot d’acheteuse dans un grand magasin parisien. Je coupe court à la débauche d’envie qui en train de m’envahir en sortant le message resté sans réponse. Il change de sujet en complimentant mon blog. Il me donne demande si j’ai un business plan pour lui. Regarde My Little Paris… Tu dois en vivre.
Hervé.
Je me maudis de m’être habillée en robe quand je vois la tenue des participants, prêts pour le Svalbard, sorties les fourrures, descendants de grossistes, de tailleurs, de fourreurs. On attend encore très longtemps sur le parking le convoi funéraire transportant, en plus du défunt, la sœur de mon grand-père et la cousine de mon père, auxquelles je voue une passion incompréhensible et absolue. Impossible pour moi de m’éclipser prendre quelque drogue que ce soit, légale ou non, tant chaque personne présente semble investie de la mission de m’aborder et de rappeler que « Tu as les yeux de ton père ». Charlie Sheene dans Hot Shot ! et je regrette de ne pas porter des yeux dans un écrin partout avec moi.
On me présente un homme d’une soixantaine d’années que je ne connais pas. Ma tante attrape chacun de nos bras et me dit : c’est le fils de Jacques, qui était le frère de ton grand-père. On se regarde dans les yeux. C’est le cousin germain de mon père et je n’ai jamais entendu parler de lui. Je lui demande son nom de famille. Le même que le mien.
Le rabbin arrive avec le convoi, nous reprenons les voitures et j’ai le temps de couvrir de baisers la cousine de mon père avant de remonter au chaud dans la caisse de Mika, en route vers la bonne division.
Nous sortons des voitures et la famille proche se serre devant le cercueil que l’on sort, porté en partie par Mika et Éric. On recouvre le cercueil et le rabbin chante. Il commence par parler du refuge et je suis captivée, certaine de me souvenir de chaque mot et je n’en ai finalement pas gardé un en mémoire. Je me souviens que c’était vrai.
Je me réfugie dans le dos de ma tante, tenant la main de ma sœur sans regarder autre chose que la boîte en bois et l’homme en face de nous, ce rabbin de Thiais, qui entamait une histoire sur un type qui demandait qu’on lui résume la Torah en une phrase afin qu’il soit certain d’observer tous les principes et de ne pas offenser l’Éternel. On lui a répondu que la Torah pouvait se résumer à un principe : celui d’aimer son prochain comme l’on s’aime soi-même. Le rabbin dressait ensuite une description plutôt erronée de mon grand-père, notamment avec cette histoire de prochain et de son amour. J’ai senti ma tante sourire dans ses pensées.
C’est ensuite que je me suis émue. C’est ensuite que j’ai hoché la tête en chuchotant les amen. Quand il a parlé de sa vie, de sa force et de sa volonté. Et de l’exemple que l’on pouvait en faire. J’ai remercié cet homme parfaitement égoïste d’avoir su rester en vie, d’avoir tout pris, de ne pas en avoir laissé une miette parce que sans lui nous ne serions pas vivants. Nous étions, ses proches, réfugiés près de son corps se réchauffant des vies que nous lui devons.
Nous ne nous aimerions pas sans lui. Peu importe les affabulations du rabbin ou la nature de mon grand-père, il a vécu son existence comme celui qui sait comment sent la mort de ses amis. Ça n’a jamais fait de lui quelqu’un de bien, au contraire selon moi, mais ça me donne une raison de respecter sa vie et d’être là, devant lui. Cet homme a failli mourir et a passé le temps qui lui restait à profiter de chaque chose. Il s’est gavé.
Nous nous dirigeons vers le trou et les hommes l’y placent. Nous nous mettons en file indienne pour jeter du sable dans sa tombe. Je suis pétrifiée quand vient mon tour, je ne tarde pas à attraper la cuillère à soupe et à jeter maladroitement un peu de poids sur son refuge.
Pendant le kaddish, j’ai la goutte au nez et je me colle à Michael. Je veux pas sortir de mouchoir parce que personne me prendrait au sérieux donc je renifle dans les oreilles de mon cousin qui en a vu d’autres de ma part. Je voudrais le submerger de baisers pour chaque moments passés ensemble, parce qu’il me connait et qu’il m’aime aussi avec la goutte au nez. On a le même sang. J’embrasse ma tante, ma grand-tante et ne sachant que lui dire je lui avoue que son frère m’a toujours fait rire. Elle rigole et elle acquiesce. Elle aussi, je vais la couvrir de baisers mais plus tard dans la journée, en les quittant sa fille et elle.
Dans la voiture, Michael et ma sœur attaquent le sujet. Mac Do après des funérailles ? Mais what the fuck ta mère, s’il-te-plaît, Mika ? Je sais pas pourquoi, je lui ai dit que c’était n’importe quoi, elle y tenait dur comme fer.
Nous nous donnons rendez-vous chez Mac Do pour bâfrer des pâtisseries orientales et des pâtes de coings. Les cafés apportent des vignettes qui apportent des rue de la paix et des burgers gratuits. Ça dure deux heures et ça ressemble à RIEN.
Je ne dis pas ce que je pense, que n’ayant de toute façon absolument rien préparé pour ses propres obsèques, c’est non seulement d’une logique implacable mais aussi la meilleure idée de tous les temps et c’est ma tante, fille modèle jusqu’à la fin de son père, qui l’a eue.
J’en ai pas grand-chose à carrer de ce que mon grand-père aurait dit s’il avait pu nous voir comme ça mais m’est avis qu’il en serait vexé, c’est certain.
SHEH’
Connerie de Frelon
D’ordinaire, j’aime pas qu’on vienne m’emmerder et jusqu’ici tu te dis « comme si MOI j’aimais, connasse » mais quand on vient me faire chier quand j’écris, je suis prête à tout pour faire payer très cher ce que je considère comme rien de moins qu’un crime envers ma personne. Ça fait beaucoup de mots pour dire que je suis pas baisable mais c’est ça aussi, l’amour du Verbe.
Bref, j’étais seule chez moi, la brise printanière apportant la rumeur des quais de Seine par la fenêtre de mon chureau, absorbée par mon travail et ma playlist spéciale parade nuptiale quand il a ramené sa sale gueule de traitre.
Excursus Géopolitique et Entomologie de nos régions : Tu sais que j’en arrive parfois à rayer des régions entières de la carte, c’est-à-dire que je n’en prononce plus le nom à voix-haute ou n’y fout plus jamais les pieds ? C’est ce qui est arrivé avec la Creuse. Depuis que je suis allée dans la Creuse, je suis pour la filer à Angela Merkel et au peuple allemand.
C’est bourré de frelons, cette connerie de département, t’as l’impression d’être en Guyane, putain. Avec des débiles partout qui se baugent dans des cours d’eaux. C’est le souvenir que j’en garde. Et même si effectivement, j’avais bien deux pieds dans la pillave à cette époque où peu de jours me virent levée sobre, jamais je n’oublierai cet après-midi durant lequel j’ai perdu deux kilos, cet après-midi durant lequel j’ai combattu un frelon.
A mains nues.
En gros, j’ai couru environ trois heures de long en large sur la berge où nous avions garé le camion, en poussant des cris d’orfraie et de ponctuels « Sérieux, Pute, au secours là ! » et je te jure, mon ami(e), que cette espèce de scorpion volant m’en voulait de façon tout-à-fait personnelle.
Je l’ai tué 100 fois, parce que ouais, c’est toujours le même frelon, je reconnais ses petits yeux de merde, chaque fois. C’est comme dans les cauchemars quand tu t’épuises à tuer la grosse bête/ta mère/ton boss/Adrian Paul qui ressuscite tous les putains de quarts d’heure. Fin de l’excursus Géopolitique et Entomologie de nos régions.
Au fil des ans, comme Coyote mais à-moindre-mesure-faut-pas-déconner, j’ai su m’accompagner d’armes de plus en plus sophistiquées dont l’achèvement représente sans conteste possible ma magnifique raquette rose à l’ergonomie insolente qui a la particularité de posséder un petit bouton sur le manche. Mais bon dieu de merde à quoi sert-il, t’entends-je t’écrier, une fois actionné le bouton, la grille envoie donc de légères décharges électriques visant à buter l’ennemi. Enfin, quand je dis « buter » je parle surtout des moustiques et des petites mouches. Si tu smatches pas en même temps, t’as peu de chances de faire autre chose que l’assommer.
Anybref.
J’étais donc tout ce qu’il y a plus peinard et chrétien, à durer comme une chinoise en tournant du boule sur ma chaise, tapant gaiement de menues galéjades. Et il a volé dans le chureau, fils de pute, me disais-je, au moment où mon fesson quittait la chaise.
Mon chureau fait peut-être 6m² mais va savoir pourquoi, c’est luxe, il a deux portes. Réfugiée côté couloir, le souffle court, je jette un œil à l’intérieur. L’enculé s’est posé sur ma canette de Coca Zéro. Je file comme l’éclair côté salon où j’escalade ma bibliothèque, vu que c’est là qu’on range la raquette électrique depuis que les enfants ont essayé de jouer avec…
Ma main rencontre ce qui s’avère être le coupe-coupe de Pute, la boîte à « encens » de Pute et le grinder de Pute, c’est Bogota là-haut.
J’entends voler le gros bâtard velu beaucoup trop près de mon oreille. Il me passe sous le nez, je me casse la gueule et je crie « nique sa mère la pute » attendu que j’ai arrêté ma chute sur un dinosaure en plastique. Je reste comme ça un moment sur le lino, à hurler de douleur. Je viens de perdre deux ans d’espérance de vie mais je me remets sur pieds en avisant le matériel projectile que j’ai à portée de main, puis je me rappelle que je sais absolument pas viser. Pas de raquette en vue, le frelon repasse dans le chureau.
Je sais pas si t’as déjà regardé un frelon qui cherche à sortir par une fenêtre, tu feras gaffe la prochaine fois et tu verras comme ça a l’air con. Eclair de lucidité, je me souviens d’avoir rangé la raquette sous le matelas. Mais le matelas se trouve pile entre le frelon et moi, et la raquette côté frelon, si je baisse la garde il me bute… et tout ce que j’ai en main, c’est un soutien-gorge d’allaitement. Je suis à deux doigts de me chier dessus de terreur, pour parler pudiquement.
Et puis le temps s’arrête un moment et je me revois courir dans tous les sens sur cette putain de berge avec Pute, cet été-là. Je revois sa sale face qui se foutait de moi quand je l’appelais à l’aide, je revois ce salopard me prendre en photo et j’ai compris que pour trouver en moi la force de buter ce frelon, fallait que je rassemble une colère comme seul mon mec sait m’en inspirer. En l’espace d’un instant, c’est Pute qui vole insolemment en face de moi.
Quand j’ai repris mes esprits, j’avais la raquette dans les mains, le frelon commençait à fumer sur le lit et j’étais en train de vociférer
« Meurs. Meurs. Enculé, MEURS. »
J’ai remis un peu d’ordre dans ma toilette et je me suis rassise à mon bureau. J’avais plus aucune idée d’où je voulais en venir avec mes phrases. Je me suis dit que c’est quand même formidable tout ce que l’amour peut nous faire faire, des choses dont on se serait jamais crus capables: aller dans la Creuse, élever des enfants et buter un frelon.
Diffuse cette chose trop d'la balle!
WordPress: